• Lettre ouverte à un recteur

                                           LETTRE OUVERTE A UN RECTEUR                                              

                                                  

                         Monsieur le Recteur,

     

     Je juge utile de vous aviser de la parution prochaine de mon livre, dont j’avais parlé à ma hiérarchie avant de prendre la retraite, livre qui retrace la pure réalité dans un roman sur un rectorat au sein d’une Education Nationale, trente ans en arrière, dans un pays imaginaire,  

    situation qui ne vous concerne pas personnellement vu l’époque du dit roman, pas plus que les termes crus mais bien mérités, dont je qualifie nombre de personnages imaginaires à l’âme mal née dont beaucoup sont méprisables et ressemblent aux collabos de la dernière guerre.

    En effet on peut y voir évoluer une foule de menteurs, délateurs, vils courtisans, lâches et serviles, agissant au coude à coude pour harceler un professeur de maths méritant, sur la base d’un faux dossier élaboré quinze ans auparavant par un proviseur (politisé sous diplômé) qui avait accepté un endoctrinement des élèves de son petit lycée : vote politique dans les classes l’avant veille du scrutin présidentiel de 88, effectué par deux enseignants politisés (Histoire et SES) sous diplômés, dont un, ancien boxeur raté, engagé par le rectorat comme homme de main, bestial, sournois et lâche, frappe ensuite le professeur de maths – hostile à la politisation des élèves dans l’Enseignement Public – qui riposte et est dès lors harcelé par une hiérarchie politisée aussi lâche que malveillante, alors que le proviseur pourri (qui envoie faux rapport et faux témoignages au rectorat) et le boxeur fanatique, eux, sont récompensés par la suite.

    Ces faits très précis ne représentent en réalité que quelques centièmes de l’histoire du roman. Un fonctionnaire ministériel et deux I.G (homme et femme) du Ministère sont aussi partie de la bande. On y voit notamment un inspecteur d’Académie sous diplômé faire du chantage au professeur de maths, avec la complicité d’une femme proviseur sous diplômée et de syndicalistes corrompus trahissant de façon dégoûtante. On voit une femme chef de DPE assez vile pour se venger sur l’épouse et le fils du professeur de maths, puis pour mentir (même par LRAR) et refuser au dit professeur le poste qu’il avait dûment obtenu ; le tout avec l’accord tacite et craintif de syndicalistes muets, lâches et corrompus, trahissant honteusement le professeur harcelé (et nommés à la hors classe peu après...) ; on y voit deux médiateurs collabos (nommés et payés par leur maître le recteur), et de trois méprisables proviseurs (hideusement serviles) du lycée régional en question, à la botte du dit recteur menteur, dont l’un, encore plus zélé, se dévoile être une vraie pourriture pour, entre autres actes de harcèlement,  tenter de faire inspecter le dit professeur de maths le jour du décès de sa mère…et aussi dévoiler illégalement aux collègues du lycée le dit dossier, truqué en douce depuis vingt ans. Et si ce proviseur psychopathe, narcissique à l’excès et cherchant à compenser son manque de personnalité par l’orgueil du poste qui lui avait été octroyé, montre aussi peu de respect pour la dite mère, on peut donc se demander de quels parents il peut lui-même être issu…On voit aussi ce proviseur dégoûtant laisser arracher des pages de livrets scolaires pour des raison de passe-droit; on le voit surveiller la distribution de tracts insultant un nouveau président de la République ; etc… Certaines de ces créatures serviles (proviseur psychopathe, chef de cabinet et secrétaire général du recteur collabos, femme chef de DPE méprisable, médiateurs soudoyés…) m’ont fait penser à des tortionnaires communistes ou nazis tant ils se sont vautrés (longtemps et avec assiduité et fanatisme) dans la dénonciation mensongère, le harcèlement concerté, la lâcheté et la haine. On les voit aussi profondément pétris de ces travers qu’indignes d’être des fonctionnaires. Il faut aussi noter la lâcheté dégoûtante des collègues qui, à l’issue d’un conseil de classe, refusèrent de témoigner en faveur du professeur harcelé par le proviseur-ordure. Dans tout le roman, on se heurte sans cesse à de la lâcheté et de la délation mensongère (celle qui est l’opposée de la dénonciation courageuse faite par les lanceurs d’alerte !);  on y voit s’infiltrer dans l’Enseignement Public des gens sans âme dont la lâcheté met en doute la virilité pour les hommes et l’honnêteté pour les femmes ; et l’on imagine difficilement que des gens « titrés » (proviseur, chef de DPE et responsable syndical, les plus pourris, et aussi professeur de classe prépa, etc…) soient assez vils et méprisables au point de se venger, sur ordre, sur le fils et l’épouse du professeur harcelé, se comportant ainsi comme les membres du KGB et de la Gestapo (délation de bouche à oreille, coups de fil, mots échangés bassement et sans bruit dans des cabinets feutrés…) ; toute une horde rectorale honteuse à mettre dans une poubelle !

    Toutefois si un quelconque individu se reconnaissait dans une des ordures dont je parle dans le roman, cela me permettrait de dévoiler au grand jour tout dossier ressemblant, noms des personnages, des lieux ainsi que dates et témoignages. Les gens qui se reconnaîtraient dans le roman seraient traînés dans leur propre boue et quiconque réaliserait bien la différence entre une dénonciation honnête, par un lanceur d’alerte, éclairant le citoyen sur la vérité, et la délation mensongère qui lui cache l’indignité de certains fonctionnaires payés par ses impôts.  

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Recteur, l’assurance de ma considération distinguée.   

    Di VERDI Giudicelli  (nom d’auteur).      

     

     

     


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