• Main Basse sur l'Instruction Publique (page 1 à 45 seulement)

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                                   MAIN BASSE SUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE

     

                                     

                                                                            ou                     

     

                                                                                                    

                                               LES COLLABOS DU CREPUSCULE

                                           

     

     

    J’ai hésité aussi à donner d’autres titres : « Education Nationale et voyous embauchés », ou encore « Education Nationale et fascisme rose », montrant le fanatisme et la lâcheté que j’y ai trouvés. Ce livre est suivi d’un livre-annexe donnant l’équivalence entre les noms des personnages du roman et les noms véritables des fonctionnaires concernés ne méritant que mépris et insultes : ce livre-annexe n’est pas donné à tout le monde et ne sera publié que si l’on m’y pousse…mais alors il sera reconnu par certains et largement connu de tous !

    Comme on le comprend, tous ces titres viennent du fait de l’étonnement inimaginable qui a été le mien tout au long de ma carrière : celui de constater qu’il pouvait exister des fonctionnaires aussi vils, dont l’intérêt particulier passait bien avant celui des élèves.

    Ayant côtoyé aussi, surtout au début, des professeurs et proviseurs à la fois sérieux et compétents, i.e. à la hauteur de leur tâche, je n’aurais jamais cru pouvoir rencontrer autant de délateurs mensongers, enseignants et proviseurs sous diplômés, inspecteur d’académie maître chanteur, proviseurs menteurs, trichant sur une lettre recommandée avec la complicité de La Poste, ancien boxeur et autres moins que rien engagés pour endoctriner les élèves et frapper les collègues récalcitrants, etc… ces exemples authentiques ici peu nombreux se multiplient, tous véridiques, dans le roman-documentaire qui suit.

    Si la vie privée des personnages est romancée, tous les faits professionnels sont véridiques et les dossiers sont là (chez des amis, n’en conservant chez moi que les photocopies).

    Le harcèlement n’a pas lieu que dans les Telecom ; il existe nettement dans l’E.N. où beaucoup trop de pouvoirs sont donnés à de véritables ordures, par piston, par cooptation, par copinage et par recherche de serviles collabos qui ne manquent pas de rappeler les collabos et les dénonciateurs nazis ou socialo-communistes.

    A la moindre menace judiciaire relative aux présents propos, je sortirai tous les dossiers, témoignages, voire enregistrements inédits, sortant du secret professionnel, dévoilant tout ce que j’ai vu entre 1976 et 2008 et traînant dans leur propre boue ceux qui m’ont dénigré ou essayé de le faire. Bien sûr seuls les collègues jaloux ou imbéciles ont cru, ou feint de croire, ce qu’on leur disait (notamment par le biais d’un dossier falsifié à mon insu depuis le début ; les collègues intelligents n’ont jamais cessé de me considérer : cela me satisfait ! les victimes honnêtes se soucient elles de ce que peuvent penser leurs bourreaux qui ne cessent de se vautrer dans la lâcheté dont ils sont pétris ?

     

     

     

     

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                                                               PREFACE

     

                                                                                                                                                                                           Ce livre a pour but de révéler au simple citoyen ce qu’il ignore ou pourrait ignorer, pour la simple raison qu’il n’a pas séjourné dans le bain de l’Education Nationale et qu’il n’a donc pas été témoin de tout ce que j’ai vu s’y passer, surtout depuis les années 80. Ce simple citoyen ne peut imaginer ce qu’on a pu y voir pendant 40 ans car il est sincèrement resté sur l’idée de l’Instruction que l’Etat donnait à tous les enfants, et en toute égalité, depuis les années 1900. Cette « Education » Nationale a récemment fonctionné parfois bien autrement, et à l’insu de pas mal de gens, exactement comme a fonctionné  parallèlement le rôle puissamment renforcé, à dessein, des syndicats, i.e. le rôle de collabos de l’Administration joué par nombre de syndicalistes en échange de la planque qu’on leur  donnait, loin des élèves, avec en cadeau des diplômes ou des titres attribués pour « bons et loyaux services », ainsi que des  avancements d’échelon aussi iniques qu’odieusement immérités.

    La majorité des contribuables ignore la dose de fanatisme, de lâcheté et de haine dont sont pétris nombre de fonctionnaires de l’E.N que j’ai connus. 

    La récente baisse (30 ans) du niveau des élèves, jamais vue depuis que l’Ecole de Charlemagne existe, en passant par Jules Ferry qui a anoblie l’Institution en la rendant laïque et égalitaire, n’a pas été expliquée par ses fossoyeurs, les gauchistes de tous poils, car l’explication serait trop douloureuse à entendre : la dite baisse, qui est devenue destruction, est l’œuvre de fanatiques, de dévoyés, de fascistes de gauche qui n’ont su, sans le moindre scrupule, que gloser et endoctriner par des mots qu’ils ont rendus creux, parlant d’égalité en faisant de l’égalitarisme, de démocratie en faisant de la démocratisation forcée (par le bas), de liberté en pratiquant le laxisme,  d’ouverture d’esprit en canalisant les jeunes esprits dans le tunnel de la pensée unique.

    Si nous faisons un peu d’Histoire, pour cadrer l’époque, nous voyons que d’autres faits contemporains très graves sont aussi passés inaperçus ; la coïncidence assez méconnue entre la nomination de Mitterrand comme ministre de l’Intérieur en mars 1942 et la déportation des 113153 juifs (dont 4115 enfants) du Vel’ d’Hiv’ quatre mois après, en juillet 1942 : aucune explication n’a été donnée. Aucune explication, non plus, n’a été donnée aux « accidents » et « suicides » (très probablement, pour la plupart, des assassinats commandités) de gêneurs ou d’opposants politiques, survenus entre les années 1979 et 1994 : le Ministre Robert Boulin, Daniel Balavoine, Michel Coluche, Jean Pierre Stirbois, le Ministre Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, conseiller de Mitterrand.

    Aucune explication n’a été donnée sur le rapport très documenté de Laurent Schwartz (éminent Professeur d’Analyse Mathématique à l’Ecole Polytechnique) sur l’Education Nationale en 1981, rapport qui ne fut pas publié officiellement et fut enterré pratiquement dès sa sortie. Tout cela semble prouver qu’il y a bien un lien entre la marche décadente de l’Education Nationale et la politique; le seul fait d’avoir remplacé le mot « Instruction » par « Education » montre que les responsables – ou peut être même les « coupables « ? – ne se sont aucunement souciés d’instruire mais ont voulu « éduquer » la jeunesse (je dirais même   suborner parfois, pour la période que j’ai vécue dans l’EN), en l’endoctrinant pour faire d’une pierre deux coups : « tuer l’éducation bourgeoise » (comme me l’ont dit des enseignants de lettres ! oui, cela est vrai !) et fanatiser de futurs électeurs pour les partis que l’on sait…

    Le présent livre est publié mais j’ai aussi écrit un « livre d’équivalence des noms », qui ne

     

     

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    sera publié que si l’on me causait le moindre ennui, livre où se trouvent absolument tous les noms des fonctionnaires évoluant dans le roman sous un autre nom…J’y dévoile tout ce que j’ai vu, exhibant toute la haine, la lâcheté et la dénonciation que j’ai rencontrée  dans l’EN ; je veux que la vermine qui a dénoncé mensongèrement et harcelé ressente ce que c’est que d’être dénoncé (et encore ces viles créatures le sont pour des choses authentiques), à condition que ces méprisables employés de l’Etat aient une âme capable de ressentir, ce dont je doute.

     En abrégé voici les faits principaux du roman au pays semi-imaginaire de Turpitudam (absolument tous les faits professionnels sont authentiques). Par contre les anecdotes concernant la vie privée des personnages ou leurs caractères physiques sont romancées : par exemple quand je dis que l’ancien boxeur avait trempé dans une affaire de pédophilie (en ayant fait disparaître le dossier en compensation de « loyaux services » à rendre à la gauche ) et avait son portrait dans le Gaffiot à la page de l’eunuque, c’est romancé ! Quand je parle de p… du recteur, c’est romancé ; quand je parle de proviseur de lycée régional compromis dans des affaires de mœurs, c’est romancé !Quand je parle de cocu, aussi ; etc…, chacun conçoit aisément que si je dévoile les graves (voire criminelles) fautes de fonctionnaires véreux de mon roman, c’est parce qu’elles sont véridiques (j’en ai été témoin, j’ai des preuves, voire quelques enregistrements inédits...) ; par contre la vie privée des gens imaginés est purement romancée (et d’ailleurs dans un vocabulaire aussi cru que dans un polar !). Par contre ce qui suit est vrai.  

      - tracts trouvés (par un professeur de maths) sur les tables des élèves sur lesquels on pouvait lire, en substance, que maintenant que la gauche était au pouvoir, l’E.N allait mieux marcher. 

      - un jour (1982) on demande au dit professeur s’il veut bien corriger des copies de        candidats au concours d’instituteur, mais, lui dit on, en ne corrigeant que la « valeur mathématique » de la copie ; le dit prof ne se méfie pas, prend les copies et se rend compte le lendemain que beaucoup contiennent des fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe à faire frémir ! Le prof rapporta les copies sur le bureau du Directeur de l’Ecole Normale en lui disant bien qu’il refusait de les corriger afin de ne pas participer à l’embauche, pour exercer le métier d’instituteur, de candidats qui ne maîtrisaient pas leur langue maternelle !

    - « grèves d’élèves » soutenues en sous-main par des enseignants (qui ne faisaient donc       pas cours mais étaient payés…) et qui votaient (certains par téléphone, de leur domicile) la poursuite de la grève des élèves ! Le lycée était ainsi quasiment vidé…au profit de la rue qui voyait défiler élèves « grévistes » et enseignants « meneurs » !

    -   une enseignante d’italien (insuffisamment diplômée et dont la compétence avait été mise en cause par certains élèves) quitta sa salle de cours où se trouvaient 4 élèves non grévistes et retourna à la salle des professeurs en disant au collègue chef socialiste du lycée : « je ne fais pas cours ! tu ferais cours, toi, à des chiraquiens ? ».

    -  lors d’une autre grève, des années plus tard, les élèves de la classe d’un enseignant (devenu par la suite maire communiste d’un village) furent menacés par le dit enseignant d’être saqués au prochain contrôle s’ils n’allaient pas défiler dans la rue avec lui pour faire grève…

    -  entre temps le rectorat engage un ancien médecin pour enseigner les maths en 2nde ; il en savait moins que des élèves et donnait au moins 16 sur vingt à tout le monde ; il prit des congés sans raison et fit ensuite tous les « ponts » du printemps : Ascension, Pentecôte « intervenants » engagés sans diplômes mais « pensant bien » (dont des amis du proviseur)payés pour venir devant les élèves, pour on ne sait quoi faire, si ce n’est créer

    parfois une pagaille innommable dans la classe qui perdait son temps purement et simplement.

     

     

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    - vote illégal (la veille du scrutin officiel) dans un petit lycée organisé par deux adjoints d’enseignement, dont un ancien boxeur sous diplômé engagé par le rectorat pour endoctriner,

    en compagnie d’un enseignant d’Histoire sous diplômé et très politisé ; un professeur de maths s’élève contre de telles pratiques et signale la chose à la gendarmerie qui n’accepte pas 

    le dépôt de plainte, par peur d’une sanction, vu le régime politique en place ; et le boxeur sournois va lâchement pleurer à la gendarmerie pour s’excuser, sachant qu’ensuite il pourra se venger du professeur de maths, avec l’appui du proviseur complice dans le vote illégal.

    - En, effet, la veille du départ en vacances d’été lors de l’apéritif de fin d’année, les instigateurs du vote (enseignants et proviseur aussi délateurs que véreux) distribuent un papier dans les casiers parlant de dénonciation…Et le prof de maths ne put pas répondre cette veille de départ en vacances…Il ne put même pas répondre à la rentrée, et durant deux mois parce que les casiers avaient été retirés « pour remplacement » dans l’espoir (nourri par le proviseur et ses compères scélérats) que le prof de maths mette une affiche dans la salle des professeurs et se trouve en état de faute professionnelle ! C’est là que cet ancien boxeur, un vendredi après midi, dans une salle des professeurs vide, frappe le dit professeur de maths hostile à la politisation du lycée ; le proviseur (aussi sous diplômé que politisé), complice du vote, fait un faux témoignage contre le professeur de maths (qui avait riposté au coup de poing du boxeur, mais sans lui faire grand mal), ceci dans un rapport qu’il envoie au rectorat à l’insu du professeur de maths qui, heureusement, va voir un autre médecin que le médecin scolaire et fait faire une radio qui confirme un traumatisme crânien.

    -- le rectorat utilise ce rapport sans demander son avis au professeur qui se trouve harcelé désormais par une véritable horde de lâches: tous, et même des collègues préfèrent se liguer contre un seul plutôt que d’essayer de connaître la vérité.

    -- dans ce roman au pays de Turpitudam c’est surtout une extrême lâcheté dans le Ministère de l’Education Nationale qui se dégage, au point de dégoûter, comme je l’ai trouvé en France.

    -- entre temps on voit, pour diriger le collège voisin, un « principal » qui n’avait obtenu que le BEPC, était parti « aux colonies », n’avait jamais passé le bac ou le moindre diplôme universitaire, et avait fini sa carrière « agrégé hors classe » (oui, je dis : agrégé hors classe !).

    -- entre temps des enseignants « tombent malades » (deux médecins pas très doués mais

    « bien pensants » de la petite ville étaient bien connus pour donner des congés à qui les demandait : une semaine de congé de maladie à une femme PEGC de lettres pour aller garder ses petits enfants à la capitale ; deux ans et demi de congé à un enseignant de lettres classiques pour « dépression » : il déprimait quand il pleuvait dans cette petite ville du beau Sud du Pays, mais il venait amener sa fille au lycée, et l’y reprendre,  tous les jours ; pendant ce temps il publia un livre…et quand il prit sa retraite, il divorça et alla vivre dans l’extrême Nord du Pays (comme Lille…) ; deux ans et demi de congé à un enseignant de maths qui avait soi disant un problème bronchique qui lui interdisait, le pauvre, les poussières et l’haleine des gens, donc la proximité des élèves; mais cette affection respiratoire ne l’empêchait pas de donner, parfois plusieurs fois par semaine, des représentations théâtrales en public, dans la petite ville et ses alentours (à plus de 100 km parfois), au vu et au su de tout le monde, y compris de Mlle le proviseur, ainsi que des collègues qui assistaient aux spectacle pour l’aider dans sa maladie…).

    -- nouveau proviseur (demoiselle sous diplômée) mentant, trichant, organisant un coup monté et un chantage contre le professeur de maths, avec l’aide précieuse de l’inspecteur d’Académie (peu diplômé aussi mais très obéissant au recteur, très bon collabo lui aussi), avec la complicité de deux syndicalistes pourris (du « Syndicat National d’Action Laxiste de Collaboration ») et l’utilisation d’une mère d’élève quasi illettrée pour qui le dit proviseur

     

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    avait écrit la lettre médisante qui, en fin de compte, fit gagner le procès au professeur de maths, éclaboussant proviseur, inspecteurs, recteur, syndicalistes, tous corrompus et  collabos.

    -- la dite mère d’élève soutenue par Mlle le proviseur avait écrit une lettre à l’inspecteur d’académie contre le professeur ; ce dernier la met au tribunal (le recteur, de connivence,

    refuse au professeur l’assistance judiciaire due !) et le professeur gagne le procès (le rectorat est obligé de payer mais n’oblige pas la mère de l’élève à lui rembourser l’amende qu’elle

    doit: c’est le contribuable qui aura ce manque à gagner (rappelons que Mlle le proviseur, l’inspecteur d’Académie, l’IPR et deux responsables du Syndicat National d’Action Laxiste et Collaboratrice utilisent la mère d’élève pour faire du chantage au professeur, mais en vain ....

    -- le professeur met le recteur au tribunal pour refus de l’assistance due et le professeur gagne le procès, pour la forme, sans recevoir les dommages et intérêts demandés car les juges administratifs (payés par l’Administration et plus ou moins à ses petits soins, ne furent pas impartiaux…) n’en condamnèrent en rien un recteur menteur récidiviste et malhonnête.

    -- un premier médiateur fut assez collabo, lâche et méprisable pour refuser de faire son devoir. 

    -- Mlle le proviseur demande à un enseignant de maths de « resserrer » les notes dans la classe (baisser les meilleures et augmenter le plus basses pour que sa nièce, très faible en sciences, qu’elle avait mise dans la classe, ait un bon dossier scolaire…

     -- entre temps le fils du professeur de maths harcelé (fils qui était un des meilleurs élèves en maths des quatre classes scientifiques du grand lycée privé où il était) se voit refuser l’entrée en Prépa au lycée régional…

    -- quant à l’épouse du professeur de maths harcelé, elle se voit refuser un échelon d’avancement de sa carrière de professeur d’anglais…échelon pourtant bien mérité.

    -- lorsque le professeur de maths (qui avait été frappé) demande et obtient sa mutation pour un lycée régional où il est honorablement connu pour ses compétences : on lui refuse initialement (en toute illégalité) le poste, avec la complicité du proviseur (du dit lycée régional !) manipulé par le rectorat, proviseur aussi lâche et collabo que les autres créatures ; proviseur mal éduqué au point de ne pas mettre de formule de politesse dans ses courriers… : de quelle famille pouvait donc être issu un tel individu ? La femme chef de la Division du Personnel Enseignant (sans compétence autre que de savoir harceler) ne cessait de mentir, et même par lettre recommandée ! Le nouveau syndicat auquel s’adresse le professeur de maths le trahit  (Syndicat National de Libre Collaboration, dépendant du syndicat Fausses Oeuvres) : le syndicaliste est une autre vermine qui ne soutient  aucunement le professeur et qui passe à la hors classe très précocement après ses bons et loyaux services auprès de son maître le recteur ; quant à l’ancien boxeur, avec la complicité de la femme chef de la DPE du rectorat il vient au lycée régional le jour de la prérentrée pour essayer de dénigrer le professeur de maths

    -- le professeur harcelé, lors de rendez-vous chez le secrétaire général puis chez le chef de cabinet du recteur, voit chaque fois des hommes petits, imbus de leur pouvoir : l’un sans éducation, loin s’en faut, et l’autre à la tête ronde et au sourire aussi lâche que tranquille ; tous deux mentant sur ordre et n’inspirant que le mépris. 

    -- ici aussi un deuxième « médiateur » se montra comme un collabo lâche et visqueux.

    -- l’année suivante le proviseur véreux part à la retraite  après son méfait et est remplacé par un autre, à la fois très narcissique et du genre garde-chiourme ; d’une lâcheté peu commune, se montrant dénonciateur mensonger fort dégoûtant, il harcèle, obéit encore plus servilement à la hiérarchie, essaie de faire inspecter le professeur de maths le jour du décès de sa mère (c’est dire à quel point dans ce roman, certains fonctionnaires peuvent être pourris, comme me l’a

    dit un ami) ; un tel proviseur n’ayant même pas le respect de la mère du professeur de maths

     

     

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    qu’il harcelait, on peut se demander de quelle famille moralement minable pouvait provenir ce proviseur « sous-homme »… 

    -- le dit proviseur fait aussi des passe-droit, favorisant des élèves pistonnés en arrachant des pages trop « vraies » de livrets scolaires.

    -- il triche sur la réception d’une lettre recommandée avec la complicité de La Poste (les recteurs ont les bras longs dans le roman !) ; il essaie de vexer le professeur de maths lors

    d’un conseil de classe et se ridiculise ; mais il dévoile aux membres du conseil de classe le dossier «(qu’il savait faux) constitué vingt ans auparavant et gagne à sa cause les enseignants présents qui, par une aussi grande lâcheté, refusent de témoigner de ce qui s’est passé ; un tel proviseur dans le roman, ne doit pas être considéré comme un simple pauvre type : un ami l’a

    qualifié de pourriture et moi j’appelle cela une ordure, jaloux du courage du professeur harcelé et tentant vainement de le faire « craquer » : une véritable vermine, au cerveau mal formé mais très bien formaté par le régime…

    -- ce même proviseur déséquilibré faisait exprès, sur les papiers administratifs envoyés au professeur de maths, de tracer une flèche dirigée vers le nom du dit professeur !

    -- un inspecteur pédagogique régional (tout petit et complexé) par qui le professeur de maths agrégé (harcelé) avait refusé d’être inspecté, avait même délégué ses pouvoirs à une toute jeune enseignante collabo (nommée « inspectrice »)  pour inspecter l’agrégé de façon à mieux le vexer : l’énumération de ces faits véridiques mais incroyables est aussi longue que laliste des fonctionnaires orduriers qui les ont perpétrés.

    -- entre temps une partie du paiement d’heures d’interrogations, données en prépa par des professeurs, est détournée par des inspecteurs…

    -- de même un proviseur adjoint chargé des prépa (femme fort sous diplômée mais nommée à ce poste par piston) « embauche » son fils pour la surveillance des salles de concours : elle le fait rémunérer bien sûr, bien que personne ne l’ait jamais vu …  

    -- une semaine après une élection présidentielle le dit proviseur supervise, un samedi matin et dans un lycée quasi vide, la distribution dans les boîtes aux lettres (environ 400), de tracts insultants pour le président de la République tout fraîchement élu. Quelques jours après, sachant qu’il a été vu, il fait distribuer de nouveaux tracts disant qu’il ne savait pas qui avait osé distribuer les tracts initiaux et qu’il désapprouvait une telle chose illégale…

    -- un jeune, d’origine d’Afrique du nord, réussit, sans être inquiété, à passer l’épreuve de maths du bac en 2008 sans avoir de convocation ni de carte d’identité : le nom inscrit sur la table où il a composé était aussi un nom d’Afrique du nord mais n’était, de toute évidence, pas le sien !

    -- un des médecins du rectorat, une femme, harcèle, elle aussi sur ordre du rectorat, le professeur de maths, le poussant à prendre sa retraite ; « médecin administratif » qui confondait « ostéospongiose » (terme qui n’existe pas) et « otospongiose » (mon) affection auditive !! honteusement incompétente mais bien à la botte politiquement…

     -- Les profs qui « travaillaient » au rectorat au lieu de faire leur métier d’enseignant, i.e. de travailler en face des élèves, étaient toutes des pistonnées ; la plupart étaient des femmes d’inspecteurs ou de prof de la faculté. Ces gens là étaient payés à ne rien faire d’utile et étaient choisies uniquement par le fait du prince (et à condition aussi de « bien penser »). 

     -- Des fonds assez importants étaient alloués en vacations diverses à qui était du bon bord ; des petites conférences sur tel ou tel sujet pouvaient être faites aux profs volontaires dans leur

     

     

     

     

     

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    lycée ou collège : exemple un « conférencier » (professeur certifié d’un lycée technique de l’académie) venu faire un exposé en maths, au petit « lycée de Suze » dont je parle dans le roman, sur les Tours de Babel. Exposé qui à l’origine aurait pu être édifiant pour certains enseignants qui n’auraient pas connu les suites récurrentes à deux termes… ( !), mais qui fut complètement creux ; quand je demandai au dit « conférencier » de bien vouloir démontrer (et c’est facile pourtant) le cœur du problème (but de l’exposé !), il fut incapable de le faire ! Par la suite alors que je le croisai un jour dans son lycée, il détourna son regard…

     -- J’appris aussi par des élèves, après mon départ du lycée, que dans ce petit lycée avait été nommé un enseignant de philo qui était très gentil avec des élèves ; il ramenait en voiture chez eux de jeunes éphèbes de ses classes…

     -- Détournements d’émoluments : le proviseur et le proviseur-adjoint du lycée régional s’arrangeaient pour sous-payer des vacations (interrogations en classes préparatoires) à certains professeurs et l’argent ainsi mis de côté allait sur le compte d’inspecteurs (IPOR) véreux : exemple un IPR de physique s’appelant ironiquement « Hospitalité » dans mon roman. Seuls les profs amis de la femme (très sous diplômée) qui était proviseur-adjoint chargée des classes préparatoires avaient leurs heures de vacations décomptées entièrement…

     -- Cette femme, que le plus grand professeur de maths du lycée (un des plus grands du pays) avait baptisée « la voleuse » avait même osé inscrire son fils sur les listes des surveillants des épreuves des concours (qui se passaient en juin au lycée) mais son fils ne vint jamais faire de surveillance dans les salles : par contre il perçut des allocations….

     -- Le proviseur de ce même lycée, forcément au courant de la chose mais fort véreux lui aussi, se vengea d’un professeur qui n’acceptait pas ces injustices en refusant de lui fournir une attestation de travail en classes prépas (certificat dont le prof avait besoin comme justificatif à fournir à son assurance…) : heureusement qu’en fin de compte l’assureur comprit la mauvaise volonté de l’administration et accepta de se passer de l’attestation, sinon le prof aurait mis le dit proviseur au tribunal. Voilà ce qui se passe dans l’E.N., état dans l’Etat…

     -- Citons aussi des modes de harcèlement inédits et encore moins connus du contribuable (qui paie ces fonctionnaires véreux et parfois nuisibles et pétris dans la méchanceté) : le rectorat envoyait des papiers administratifs comportant volontairement des dates de retour antérieures aux dates d’envoi ! Le fait que ce ne soit arrivé que quelques fois aurait pu laisser croire à des erreurs ; mais le grand nombre de fois montre que cela était voulu. De même que l’inscription, par la femme véreuse et odieuse chef de la DPE (Division de Personnel Enseignant) et aussi par le dernier proviseur du lycée régional en question (créature lâche qui se montra moralement hideuse), d’une petite flèche bien dirigée vers le nom du professeur harcelé sur beaucoup de papiers administratifs qu’ils lui envoyaient. Cela est tellement mesquin que cela semble incroyable, surtout de la part de fonctionnaires chargés de certaines responsabilités, mais tout cela est vrai, oui, bien vrai. 

     La présente liste n’est ni détaillée, ni exhaustive, le roman comportant bien sûr de nombreux autres détails et situations, plus précis, très fidèlement romancés et faisant aussi état du travail consciencieux, et colossal parfois, des professeurs honnêtes qui restaient aux commandes du navire pendant le naufrage…

     

     

     

     

          

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                                                      INTRODUCTION

     

                      Ce livre est scindé en deux parties qui peuvent être lues séparément.

      -- La première, sous forme d’un roman, montre la coexistence difficile entre des professeurs honnêtes voulant exercer leur métier dans la légalité et l’efficacité, et de vils enseignants politisés  agissant en toute impunité comme des scélérats, sous la houlette de la hiérarchie...

    Elle raconte des anecdotes professionnelles innombrables toutes absolument véridiques (la plupart ont été vues, peuvent être prouvées, témoignages et dossiers à l’appui). Elle en romance aussi certaines autres, sans preuve ni accusation bien sûr, qui ont trait à la vie personnelle des seuls personnages imaginaires du roman (notamment celle de l’eunuque dans le Gaffiot, celle du semi-remorque sillonnant la capitale, celle du vol de la commode, celles du pillage d’un château et de la femme chef de la DPE, p…rectorale comme on l’appelait en ce rectorat turpitudammais). On verra évoluer dans ce roman des créatures ressemblant aux tortionnaires (psychologiques ou physiques) que les communistes et nazis ont utilisés… ; i.e. toujours le même genre d’individus, arrivistes prêts à tout, lâches et vils, moralement hideux et allant même jusqu’au narcissisme (pour compenser de réels complexes liés à une jalousie envers des gens plus honnêtes et courageux qu’eux ?). Comme exemple de ces créatures, la pourriture de proviseur (de lycée régional de surcroît, aussi surprenant que cela puisse être !) dont il est question dans le roman et qui a été l’un des sous hommes les plus pervers et les plus dégoûtants de l’Académie tout entière : narcissique, front fuyant, regard méchant et buté. 

       -- La deuxième met en évidence la corrélation entre la ruine du Ministère séculaire de l’Instruction Publique et les intentions, avouées par certains, amplement justifiées par des comportements contre nature, inacceptables et honteux de la part de fonctionnaires. Cette partie relate quelques anecdotes pour expliquer la situation désastreuse actuelle ; et toutes ces anecdotes sont authentiques. Cette partie fait le procès politique des auteurs du désastre.

    Et de même que la longue liste d’évènements survenus pour harceler et « faire tomber » des professeurs refusant de passer sous le joug de la collaboration (depuis les années 80 jusqu’à fin 2008) en est une quasi preuve statistique, la longue liste d’évènements survenus en France

    entre la fin des années 60 et disons 2019, évènements « généralisant » les précédents, relatifs à l’EN, constitue une autre quasi preuve statistique de la situation, pitoyable et voulue, de perte partielle de l’identité française : je veux dire ici ses traditions de vie, de laïcité, de liberté de pensée (à ne surtout pas confondre avec la « libre pensée », association privée….)

       Il est évident que les dossiers que je possède ne sont chez moi qu’en photocopies, les originaux étant bien à l’abri chez des amis. Au cas où certains individus se reconnaîtraient dans certaines des créatures indignes qui évoluent dans mon roman, c’est qu’ils auraient existé dans la réalité et ne voudraient pas que ce soit le dit ou qu’on risque de les reconnaître.

      Enfin j’ai fait une petite brochure qui contient la liste exhaustive de tous les noms réels des personnages dont les actes ou agissements sont décrits dans le roman ; et il y figure la correspondance complète entre les noms authentiques et les pseudonymes du roman. Si, par

    malchance, il m’arrivait quelque chose…, alors mes amis publieraient cette brochure sur papier, sur Internet et s’arrangeraient pour que toutes les créatures lâches et indignes dont je parle soient montrées du doigt à juste titre, exactement comme elles ont su à tort le faire en groupe sur un seul innocent. Heureusement que les collègues intelligents n’ont pas cru un mot du dossier falsifié qu’on avait fait à mon encontre. Seuls les imbéciles et les fanatiques politisés l’ont cru ou ont feint de le croire ; et ce qu’ils pensent de moi m’importe peu, puisque je les considère comme des êtres méprisables qui déshonorent l’EN par leur manque de scrupules et d’honneur, par leur sournoiserie et leur lâcheté (réel manque de virilité pour les hommes, vilénie peu vertueuse pour les femmes).  

     

                                  

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                                                         PREMIERE PARTIE

                                                                                                                               

     

     

     

                                         

                                         Première période : LE LYCEE DE SUZE   

      

        Cette nouvelle fait partie du roman, lui-même situé au sein d’un ouvrage plus général  (Main Basse sur l’Instruction Publique) qui traite de situations, de faits et de personnages imaginaires dans un pays imaginaire; on y voit, entre autre, les choses les plus révoltantes et  invraisemblables : vote politique odieux dans les classes d’un lycée, incitation des élèves à aller manifester plutôt qu’à travailler; on y voit aussi des enseignants à la fois «grandes gueules » et sous diplômés, des administratifs corrompus, et aussi beaucoup de fanatisme  politique,  des injustices et passe-droit, beaucoup de lâcheté et de servilité, ainsi que de mises en quarantaine, de harcèlement et discrimination, de discours hypocrites parlant de tout le contraire de ce qui se tramait sournoisement; le tout baignant dans une imaginaire et inimaginable ambiance de serviteurs officiels de l’Etat trahissant en douce leur devoir et, par conséquent, grugeant les contribuables qui les paient. 

    Mais il ne faut pas croire que dans ce pays imaginaire la totalité des fonctionnaires étaient les mêmes. L’accent est simplement mis sur ceux qui n’étaient pas à leur place et qui essayaient de pourrir les autres, dont une partie résistait dignement. Quel que soit le nombre des « exactions » dont il est question dans le roman, aucun amalgame ne doit être fait entre les fonctionnaires en général et les fonctionnaires pourris et crapuleux du pays de Turpitudam.   

     La seule façon, peut être, d’arriver à imaginer cet inimaginable, est de se rappeler la propagande faite sous les régimes communistes et nazis, par des gens qui, exactement comme ceux cités dans le roman, n’acceptaient jamais de discuter un tant soit peu avec ceux qui ne pensaient pas comme eux, et condamnaient d’emblée pour seul « délit d’idées » des gens  ne leur ayant fait aucun mal : on reconnaît ici les glorieux imbéciles partisans de la pensée unique, se serrant lâchement les coudes pour être bien couverts (« fédérés », diront les sophistes), ayant pour seul argument la consigne bien apprise de couper systématiquement la parole à ceux qui voudraient s’exprimer différemment d’eux. 

    Bien sûr un tel roman peut dévoiler le rôle du fonctionnariat de ce pays imaginaire, et même le remettre en question, surtout lorsque certains (voire trop) de ses membres sont des âmes mal nées à qui la valeur se refuse en dépit des années.           

    En fait Suze, petite ville de cette contrée, le Pays de Turpitudam, jusque là paisible, en apparence tout au moins, avait de haute lutte obtenu la réhabilitation de son Lycée, par une ténacité justifiée, et peut-être aussi par une attitude politique bien orientée: et ici je donne au mot  "politique" son sens originel et noble d’ « administration de la cité », et non point le sens de "politicard" comme on le trouvait souvent dans les faits et journaux depuis quelques décennies. Il faut dire que le nouveau maire de Suze, qui l'est encore d'ailleurs à la fin du roman, s'évertua à amplifier, contre vents et marées, l'essor de son lycée; essor auquel il tenait encore malgré les tentatives de sabotage, par endoctrinement surtout, de tout un groupe fanatiques de la pensée unique, comme l’était la hiérarchie. Beaucoup trop de membres du Rectorat sont choisis par cooptation pratiquement dans un seul parti politique (deux en réalité, mais qui sont en fait d'accord pour n'en former qu'un seul): et ici j'entends "politique" au sens de politicard. 

    Dans ce Pays le Ministère de l’Education est un Etat dans l'Etat: depuis les années 60 en effet

     

     

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    sont appliqués, et de plus en plus souvent, des pratiques et règlements anticonstitutionnels et

    surtout, depuis le début des années 81, c'est toute une faune qui fait sa loi au vu et au su de

    tout le monde. Certains recteurs, ou sous chefs (directeur de cabinet, secrétaire général, chef  du Personnel (DPE) n'hésitent pas à violer le règlement, à utiliser le chantage et, bien entendu, le piston;  les passe-droit et les mensonges sont monnaie courante pour ces « recteurs » et les membres et sympathisants de la pensée unique qui est celle du Ministère, i.e. la bonne pensée; toute cette faune « dirigeante » ne cesse de se vautrer dans le mensonge à des fins cupides, fanatiques ou obséquieuses, sans reculer devant des injustices, comme en a donné un triste exemple un responsable de petit ordre dans ce Pays, qui sévissait là, et qui a su faire beaucoup de mal, Mme Taxi, arrivée à ce poste on ne sait pas comment (vu sa conduite et son manque total d’éducation, comme nous le verrons) ; elle avait ainsi pu assouvir un instinct de puissance plutôt que d'avoir été capable de compétence, de justice et de respect des autres. Ce rectorat s’est permis de demander la complicité de La Poste en 2006 et a pu ainsi se permettre de tricher sur des lettres recommandées qui, soit « se perdent », soit ont beaucoup de retard, soit ne trouvent pas leur destinataire (même bien connu) et retournent à l’envoyeur… qui, lui,  n’a pas, contrairement à l’Administration,  la poste pour complice (j’ai des lettres  mensongères de La Poste en réponse à ma réclamation).    

     Dans les fonctionnaires employés par le Pouvoir il y a déjà les membres officiels, entrés par concours, et ceux entrés par simple nomination. Bien sûr, dans une écrasante majorité, ces gens là ont bien suivi les consignes pour obtenir un bon poste; ils ont dû déjà au départ  montrer patte blanche. Hélas nous ne manquerons pas d'occasions de revenir là-dessus: la patte blanche consiste d'abord à employer un langage choisi par les bons penseurs et à tenir des propos conseillés; par la suite, au nom de la démocratie, on doit poursuivre son rôle en dénonçant à voix basse les mauvais penseurs et en fustigeant à voix haute toute attitude ou pensée contraire à la pensée unique.  

     Il y a ensuite les membres officieux, appelés syndicalistes, chargés en principe de défendre les intérêts de leurs collègues. Ils sont élus plus ou moins par ces derniers mais n'arrivent à des postes de responsabilité que par le fait du prince et qu'en suivant les consignes du Ministère. Comme ils sont probablement de valeureux employés de l'Etat (sans surcroît de travail bien sûr) et de très bons pédagogues (qui ne voient guère, et parfois jamais, les élèves), c'est ainsi qu'ils arrivent à se soustraire au dit travail et à la dite présence en face des élèves, pour œuvrer plutôt en palabres et en réunions; ils sont en moyenne moins (ou beaucoup moins) diplômés que ceux qu'ils sont sensés défendre, ils ont leurs petites et grandes entrées dans les locaux du Pouvoir et finissent pratiquement tous leur carrière en gagnant plus que leurs collègues du même grade, tout en ayant le plus souvent  obtenu ou amplifié leurs titres sans jamais avoir passé de concours d'accès, mais par simple "choix du prince"; il est évident qu'ils ont passé beaucoup moins de temps que les autres « dans l'arène », en face des élèves. Véritables traîtres, au Pays de Turpitudam on les appelle carrément des collabos (en souvenir des kapos et des membres subalternes de la nomenclatura et de la Gestapo). Il est inutile de dire que si ces gens-là, eux aussi, ne pourchassent pas les mauvais penseurs, alors ils ne font pas long feu dans leur planque! Les énormes financements dont bénéficient ces syndicats dans ce pays sont d'origine non avouée (probablement parce que non avouable), bien que payés par les impôts des citoyens ; et cela est voulu par les gouvernements « bien pensants » mais se déroule au nez et à la barbe des autres gouvernements qui préfèrent l'injustice et la violation des règlements au risque de troubles dans la rue. C’est la lâcheté de ministres successifs qui a empêché de virer ces inutiles et ces traîtres depuis 1981 ; c’est là qu’avait été

                                                                        

                                         

     

                                                 

     

     

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    consolidé ce corps de syndicalistes qui étaient comme cul-et-chemise avec la hiérarchie,

    qu’ils aidaient à encadrer les moutons qu'il faut garder bien sages et toujours dans la même

    direction d'idées, idées dites démocratiques et antidiscriminatoires; ces idées consistent en particulier à isoler (et parfois  montrer du doigt) ceux qui n'abondent pas ostensiblement dans le sens donné, par les sophistes, au mot démocratie : sont donc mis à l’index « pour délit d’idée » ceux qui respectent sincèrement toutes les idées, en un mot ceux qui n'acceptent pas la pensée unique et qui sont vraiment contre la discrimination. Et petite gloire est à celui des kapos qui criera le plus fort qu'il faut être démocrate ! qu'il faut contribuer à la lutte contre la discrimination, contre l'étroitesse d'esprit et contre ceux qui n'ont pas des idées « de gauche ». D'ailleurs un des professeurs, Mr Asperges, avant de demander le Lycée de Suze, avait passé un an dans un grand Lycée de la Capitale, où des professeurs qui étaient « pour la démocratie et contre la discrimination » avaient carrément créé une salle des professeurs pour eux, et rien que pour eux, laissant les autres refuser la pensée unique dans l'ancienne salle, et affectant de ne pas parler aux collègues restés dans l’ancienne salle : bel exemple d’idées démocratiques !

    En réalité le Chef d'Etat, arrivé au pouvoir en 1981, avait pensé qu' en fin de compte, si l' on voulait créer et conserver cette pensée unique, il fallait avoir ses milices de chiens de garde  à qui l'on donnerait l'apparence de bergers « éclairés », et qui seraient dans la réalité de véritables kapos de son régime: il connaissait bien la question pour avoir su  prôner le contraire de certaines idées qui l’avaient porté au pouvoir ; ce président de la République était très rusé et avait su passer d'une pensée unique à une autre en muselant ceux qui s'en étaient aperçus; il n'avait pas hésité à venir sur ordre en 1956, dans le sud de son Pays, pour faire tirer sur des mineurs de fond en désaccord avec la pensée unique de l'époque...); il  avait fait assassiner plusieurs de ses amis prêts à parler (entre autre son directeur des chasses et un de ses ministres, compétent, honnête et issu du peuple, qui ne supportaient plus la façon despotique avec laquelle il gouvernait et osaient critiquer sa cupidité pour le pouvoir et l'argent, et aussi ses scandales financiers ; scandales dans l'un desquels, d’ailleurs, sa propre famille avait été impliquée, etc...) ; ce président  avait aussi, en douce, fait menacer de mort un journaliste qui voulait faire paraître un livre sur sa double vie bien avant qu'elle ne fût connue de la population Il avait en partie assis son accès au pouvoir sur les enseignants, ainsi que les pseudo-enseignants et assimilés, de ce Pays; d'ailleurs une immense  partie des postes de responsabilité, et surtout des places de parlementaires, avait été occupée dès son élection par des enseignants (même peu diplômés et souvent n'étant pas à la hauteur de leurs nouvelles responsabilités). Mais ces gens-là pensaient bien et votaient encore mieux !  

    D’ailleurs dès son arrivée au pouvoir, il commença par faire brûler des livres qui ne lui plaisaient pas, et cela au nom de la démocratie et de la liberté d’expression… 

    C’est aussi lui qui fit en sorte de rapprocher les syndicalistes de l’Administration, pour mieux ligoter les fonctionnaires récalcitrants ; en un mot il achetait les syndicalistes pour les avoir à sa botte : quel régime totalitaire n’a pas fait cela à grand bruit !? Mais si on aime la « tranquillité », il suffit de faire tout cela sans bruit. 

    Et ce fut alors le début du déclin culturel pour ce Pays, qui fut insidieusement plongé dans un obscurantisme d'où il ne risque pas de sortir d’aussi tôt. Mais il ne faut pas croire non plus que c'est la totalité de la population qui est ainsi. Il n'y en a qu'une partie, véreuse, qui essaie de gâter l'autre délicatement, gentiment, insidieusement, en remplaçant progressivement l'instruction par l'endoctrinement, de toutes parts, et fait de manière excessivement sournoise; le seul emploi d'un certain vocabulaire montre bien  à quel point l'esprit fasciste a été inoculé dans le peuple de ce Pays:

     

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    pour parler des gens de la pensée unique, il existe deux mots : « bien-pensant » ou « politiquement correct », ces deux expressions  voulant dire exactement la même chose, en cela que leurs termes privent bien les gens de la liberté de penser et veulent les soustraire à la démocratie, qui est exactement le contraire de toute aspiration naturelle d’un quelconque peuple. Il est évident, mais beaucoup de citoyens du Pays ne s'en aperçoivent pas, que le mot « démocratie » est le contraire de « exclusion d'au moins une pensée », puisque étymologiquement démocratie signifie « respect de toutes les pensées »: on n' a pas besoin d'être fin mathématicien pour comprendre que le contraire de « oui à toutes » c'est « non à au moins une ». 

      A côté de ces créatures pourries il y a l'autre partie, assez nombreuse, de la population de ce Pays, qui se compose d'une part des gens déjà endoctrinés --- soit par bêtise ou fanatisme, soit par intérêt ---  et, d'autre part, des gens qui déplorent en silence cet état de fait mais ne réussissent pas à se faire entendre car ils tiennent à garder leur dignité, sachant qu'ils seraient obligés de la sacrifier en partie pour participer à l'empoignade et au dialogue de sourds que leur imposent les doux fascistes par leur mauvaise foi et leur pratiques de « grandes gueules assourdissantes ». Cette partie de la population qui se trouve ainsi opprimée, culpabilisée et dirigée par l'autre, laisse trop faire, par digne timidité et respectable tolérance. Pourtant certains commencent, au vu de ce qu'est devenue la société dans ce pauvre Pays, à regretter d'en être arrivé là, et de plus en plus cette partie lucide et honnête de la population met ses enfants dans l'Enseignement Privé qui, dans ce Pays, devient un refuge en quelque sorte; ceci fait que beaucoup se posent la question de l'opportunité et de la pérennité du caractère public de l'Enseignement ainsi que de l'utilité de dépenser de l'argent pour ne plus instruire mais pour endoctriner et donner une éducation à oeillères à toute une foule de jeunes

    Mais revenons maintenant au Lycée de Suze.                   

    Ce petit lycée n'avait même pas cent élèves il y a trente cinq ans, lors de sa "reprise" par une Directrice, que certains disaient Dame de fer. Mademoiselle Lummer était en fait une excellente Directrice, exigeante avec elle-même encore plus qu'avec les élèves, travailleuse, consciencieuse et honnête; une "lève tôt", à la barre avant tout le monde, tenant à tout, malgré un personnel plus que réduit: choix des classes et emplois du temps élaborés avec concertation et convivialité, ténacité et habileté à surmonter les problèmes financiers -- en toute transparence et toute honnêteté -- et à mettre en place toutes les structures qui peuvent exister dans une quelconque institution d'enseignement bien sûr. Et ainsi ce petit lycée commença à devenir grand. Il se mit à drainer avec convivialité et efficacité, outre les jeunes 

    de Suze, toute une population d'élèves des petits villages, hameaux et campagnes environnants: élèves en général sérieux, travailleurs et bien éduqués. Dans leur majorité ils se sentaient autant responsables de leur propre avenir que de la réputation de leur établissement;  réputation qui, dans les classes scientifiques atteignit rapidement vingt lieues à la ronde! et notamment la grande ville où se trouvait le rectorat, universités, etc… Il n'est pas

    étonnant que le travail de la Directrice, la volonté des élèves, le niveau de l'enseignement et l'exigence des professeurs, aient contribué à donner au Lycée une réputation grandissante. 

    Mais un beau jour, le temps passant, cette Directrice prit sa retraite et fut remplacée par un 

    Directeur, que l’on appela Proviseur. Cet homme, Monsieur Etanche, parut convivial dès son arrivée; bon vivant, aimant de toute évidence bien vivre (certaines mauvaises langues disaient qu' « il n'était pas tout à fait étanche... ») ; il semblait avoir de la bonté en lui, mais il s’avéra

     

     

     

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    que cette « bonté » n’était que du laxisme donnant sur la politisation des élèves. Il se montra 

    complice des enseignants politisés (parfois sous diplômés mais engagés par un rectorat de connivence). Lui aussi, ancien curé défroqué, n’avait que bac+1 ou +2 et se soumettait plus

    Que docilement au laxisme suggéré par le rectorat. Ce « proviseur » sous diplômé et très gentil en apparence brillait en particulier par son excès de tolérance à l'absentéisme de ces enseignants et d'autres, et notamment lors d'une affaire grave dont nous allons parler.

    Voici donc décrit le cadre de ce Lycée, dans l’ambiance d’une politisation à la mode. 

    Et un jour, fut nommé dans l'Etablissement un nouvel enseignant, Mr Grangepetit qui n'avait jamais réussi, ou peut-être même passé, de concours ; il avait été nommé dans le lycée comme enseignant-adjoint, faute de diplômes suffisants. Petit front étroit, très fuyant, il avait Bac + 2 ou une simple licence ; mais c'était un enseignant qui pensait très, très bien: aussi, par la suite, il termina sa carrière comme professeur en titre (possédant le grade du concours qu'il n'avait jamais passé) et certainement au meilleur des échelons de son grade! Tout cela grâce à son syndicat dont il était un membre fanatique et même un responsable au niveau du Lycée.  Seule comptait pour lui la pensée unique ; et dans les discussions il remplaçait vite les arguments qui lui manquaient par des réponses bêtes et méchantes.  Il passa sa carrière à ne pas enseigner la véritable Histoire, mais à endoctriner, à l'aide de méthodes et d'arguments à sa portée. Son petit front fuyant et ses gestes mesquins (qui pourtant, en apparence, se voulaient très amples) laissaient bien augurer de ce qu’on pouvait attendre de sa réflexion… 

      Cet enseignant se lia vite avec un de ses collègues, Mr Geffroy, pour entreprendre ouvertement dans le lycée un endoctrinement soutenu et déjà entamé par son collègue.  

    C'est alors que les tracts continuèrent à circuler de plus belle, les grèves à éclore, des mouvements à s'amplifier, tout cela au détriment du travail, bien sûr, et de l'ambiance qui doit régner dans un établissement scolaire. Le proviseur laissait faire très volontiers. Citons notamment quelques exemples, en commençant même par un fait anormal survenu déjà avant  même l’arrivée de l'enseignant-adjoint Grangepetit, et fomenté par son collègue, en poste depuis quelques années.     

      Un jour, juste après une élection présidentielle, que ne découvre pas un professeur du Lycée,  Mr Asperges,  sur des tables d'élèves de la salle dans laquelle il vient d'entrer? des tracts sur lesquels était écrit que maintenant que les Bons Penseurs étaient arrivés au  pouvoir, les choses allaient aller beaucoup mieux, et l'Enseignement allait profiter d’un nouveau souffle, dont la Droite l'avait privé jusque là. Ceci se passait le lendemain d'élections nationales!  Elections qui se font aussi dans ce pays au suffrage universel; c'est la même chose qu'en France pour élire le Président du pays ; et c'est même mieux pour les élections des parlementaires, car dans ce pays il n'y a pas de triage des circonscriptions: tout se fait par proportionnalité, i.e. il ne peut y avoir, par exemple, dans une Assemblée, d'un côté 1 ou 2 députés élus par 3 ou 4 millions de citoyens, et d'un autre 20 ou 30 députés élus seulement par 100 ou 200 mille: les Turpidammais auraient trouvé cela foncièrement antidémocratique, au sens étymologique et non « politicard » du mot. 

     Mais revenons aux tracts découverts ce jour là par Mr Asperges, et sur lesquels on pouvait lire : « le parti socialiste vient de gagner les élections ; maintenant tous les avantages que la Droite vous a refusées vont vous être accordés ». Imaginez donc cela: quelle confiance accorderiez vous aux individus --- se disant "professeur"! ---  ayant distribué les dits tracts? et, de plus, imaginez que par la suite le changement promis dans le tract se soit avéré non

     

                                                        

     

                                                            

     

     

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    exécuté ou bien ait été pire que le non–changement soi disant évité!  Dans ce pays imaginaire on peut en effet imaginer le pire; et, en fait, préparez vous y, car, dans ce Pays, le pire, bien pire s'est effectivement produit!  Asperges donc, lisant ces tracts, fit part, à celui qu'il supposait en être l'auteur, ou un des auteurs, du mauvais aloi et surtout de l'illégalité du procédé utilisé, surtout envers des personnes  mineures (la politique est interdite dans l’Enseignement Public): Geffroy lui

    répondit qu'il n'y avait aucun mal à cela, et qu'il n'y avait pas, non plus, la moindre arrière-pensée, car cette lettre n'était pas destinée aux élèves; c'était simplement une "lettre aux parents", que les élèves devaient remettre à leurs  parents…(certainement en se bandant les yeux, en la saisissant à tâtons et en la remettant à leurs parents dans les mêmes conditions; quitte à attendre, pour la lire, d' avoir atteint l'âge légal de la majorité…). Asperges dit qu'en tous cas il ne fallait plus faire cela, car un Lycée ne devait pas être un lieu d'endoctrinement mais devait être tout le contraire, c'est-à-dire un lieu où l'on préserve les jeunes de tout endoctrinement. Du coup Geffroy et plusieurs autres collègues ne parlèrent plus tout à fait de la même façon qu’auparavant à Asperges.

    Ce dernier en effet, professeur de maths, paraissait un peu trop loyal, franc et "carré", et menaçait de devenir l'empêcheur de tourner rond pour ceux qui préféraient le cercle --- surtout vicieux ou même déformé --- à des figures trop anguleuses. Il faut dire que ce Mr Asperges s'était déjà dévoilé lors de réflexions anodines (mais qui n'avaient pas dû tomber dans l'oreille d'un sourd) faites dans la salle des professeurs un an auparavant. Voici à ce sujet voici une petite anecdote: lisant un article de journal sur un heureux gagnant de la Loterie Nationale, Geffroy avait demandé à Asperges ce qu'il ferait s'il gagnait ainsi; Asperges  lui répondit qu'il continuerait à enseigner les maths car cela lui plaisait beaucoup, et que, au pire, il se mettrait en demi service pour n'avoir qu'une seule classe à charge, celle qu'il aimait le plus. « Quoi?! » lui rétorqua son collègue; « eh bien si tu crois que moi je continuerais à venir faire le con ici pour gagner des miettes! moi, j'irais vivre sur une île, au soleil, et je n'en glanderais pas une ». A chacun ses goûts, lui répondit Asperges, sans trouver cependant la réponse de son collègue dénaturée, ne connaissant pas encore très bien ce dernier: il est en effet difficile de critiquer d'emblée quelqu'un qui aspire à vivre sans travailler; mais à condition que ce quelqu'un ne passe pas son temps à être payé par l'Etat,  tout en critiquant les "riches", et en poussant les gens influençables à se révolter au nom du "Droit au Travail", droit dont Geffroy se serait bien volontiers privé, à condition de bien conserver celui d’être payé, droit qu’il aurait revendiqué en manifestant dans la rue ou ailleurs. Il était du genre à préférer en son for intérieur le droit au salaire et à clamer haut et fort l’expression « droit au travail ! ».      

    Mais revenons à la nouvelle ambiance qui se mit à envahir le lycée; je dis "nouvelle" ambiance car,  comme je l'ai déjà dit, ce petit Lycée avait eu  très bonne réputation jusque là; et je dis "envahir" car le nouvel arrivant, enseignant-adjoint, avait beaucoup plus envie de prendre du grade et un véritable rôle politique (en faisant de ses cours et du Lycée une véritable tribune d'endoctrinement), que de faire prospérer, grâce à un travail rude et naturel, les deux propriétés terriennes héritées de sa famille.  

    Bref, il ne tarda pas à se considérer comme le maître à penser du lycée. La plupart des 

    enseignants firent allégeance: soit activement pour être bien vus du rectorat, soit passivement, par peur d'avoir à s'opposer à des agissements ---  voire exactions --- totalement illégaux. 

     

     

     

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    En effet très vite l'on vit se créer groupes "corporatistes" (équivalent des syndicats en France), 

    créant des milices de profs et d'élèves, officiellement extérieures au lycée mais créées en

    réalité à l'intérieur. L'immense majorité des profs faisaient risette à tout ce beau monde, pour ne pas être montrés du doigt, même si certains ne faisaient aucune politique dans leurs cours.

    Il est bien évident qu'il ne faut pas mettre dans le même sac, par exemple, un professeur comme Alban ---  professeur de physique, un des plus anciens, réputé à juste titre pour

    son sérieux, son exigence et ses résultats ---  et un de ses collègues, Mr Ireu (devenu par la suite maire communiste, de la même matière, arrivé bien plus tard, fervent suppôt des tendances résiduelles de bolchévisme, et qui en était arrivé à proposer aux élèves, à l’intérieur du lycée, de  verser de l'argent à une association de « soutien à la grève des élèves » : et il avait fait une petite recette! Ce Mr Creux en effet ne reculait devant rien: lors d'une des innombrables grèves survenues dans ce lycée il avait même menacé en pleine classe de "saquer" les élèves qui ne descendraient pas dans la rue avec les professeurs et les élèves grévistes! Il était évident, pour lui, que puisqu'il pensait bien, il avait le droit d'empêcher certains, en bon démocrate et par tous les moyens, de vouloir penser mal (ceci se passait à l'époque de la directrice Mlle Belette et bien après l'époque du Proviseur Etanche). 

    Et le leitmotiv était toujours le même, "faisons barrage au Fascisme", ce qui permettait de rameuter les esprits jeunes ou faibles et endoctrinés vers le Fascisme des bons penseurs, en vigueur dans ce pays, tout subordonné à la pensée unique.  

    Bref ce "bienfaiteur de l'Humanité"(aux deux sens du mot !) local s'évertuait, autant que son ami Grangepetit, à sauver, par tous les moyens et tout en prononçant le mot de tolérance bien sûr, les pauvres élèves qui auraient été tentés de mal penser: merci, merci pour la postérité.  

    Et bien sûr ces gens là étaient inconditionnellement soutenus --- quoi qu'ils fassent --- par leur syndicat de façon officielle  (le plus grand était le Syndicat National de l'Enseignement Socialiste), et aussi par certaines associations de parents d'élèves, de façon officieuse (par exemple la plus présente : la Fédération Communiste des Parents d’Elèves).   

      Voilà donc expliqué l'état d'esprit qui était d'une part insufflé par certains enseignants --- qui 

     officiellement n'hésitaient pas à se qualifier de professeurs --- , et d'autre part refusé catégoriquement par un tout petit nombre, les plus récalcitrants étant Mr Asperges et un professeur d'allemand réputé d'ailleurs pour sa grande culture, germanique surtout, mais générale aussi (ce qui faisait des jaloux et ne plaisait pas à tout le monde). Il faut dire que la tendance était à privilégier, pour des raisons politiques essentiellement, la langue espagnole à

    la langue allemande. Il faut dire aussi que, pour bien noyauter les élèves, ce Grangepetit allait avec certains collègues passer de longs moments au café avec les dits élèves (en dehors des heures de cours bien sûr). 

    Un jour on vit arriver, pour enseigner le français, un ancien agriculteur sans trop de diplômes 

    adaptés à l’enseignement des lettres, mais qui pensait bien, très bien; il était très gentil avec les élèves, mettait de très bonnes notes, mais ne connaissait pas grand chose et n’apprenait rien aux élèves (et cela au dire même de ces derniers) ; tout fier, il ouvrait grand sa bouche – sans être grande gueule, je le reconnais, car il était poli et pas méchant -  pour dire à Asperge, professeur en titre, « bonjour collègue ». Heureusement que pendant ce temps le Lycée vivait, sans véritables scandales, beaucoup d’élèves ne prêtant pas l'oreille à l'endoctrinement,

     

                                                          

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    travaillant bien et arrivant à donner au Lycée une très bonne réputation.

    Cela non sans mérite car les difficultés et embûches ne manquaient pas. Par exemple il faut savoir qu'une année, pour remplacer un professeur de maths, le rectorat envoya un ancien médecin, Mr Gua, certainement exclu de l'Ordre pour faute grave, pour enseigner à des élèves de 15 et 16 ans. Comme certains en connaissaient plus que lui, il ne donnait que

    des notes au-dessus de 15; ainsi personne ne se plaignit trop énergiquement; mais, l'esprit de certains parents s'échauffant, vu que les élèves n'apprenaient rien, mais rien. On demanda, tout en conservant Mr Tout de Go à son poste, à Mr Asperges de leur faire des cours de rattrapage durant la deuxième moitié de l'année; ce dernier accepta et ainsi il n'y eut aucune histoire. Il faut savoir aussi que le mérite de beaucoup d'élèves ne s'arrêtait pas là: leurs conditions de travail au Lycée étaient assez spartiates,  pour le moins: comme je l'ai déjà dit auparavant il y avait des classes situées au fond du Lycée dans des préfabriqués, vieux, avec des gouttières quand il pleuvait, et mal isolés. Ces préfabriqués étaient en général occupés par les professeurs de maths, ce qui ne présentait certes pour eux que l'avantage d'être très loin des odeurs parfois pestilentielles du H2S, anhydride sulfureux, que manipulaient les chimistes dans les classes-laboratoires; mais pour ce qui était de la température, il fallait y supporter au printemps et à l'automne une chaleur étouffante, et l'hiver des températures négatives parfois jusqu'à 10 heures du matin, malgré l'énorme poêle à mazout qui rayonnait de tous ses feux, qui ensuite,  car difficile à régler, fournissait une chaleur excessive. 

    Mais cet inconfort était loyalement accepté par tous, beaucoup d'élèves venant de la campagne d'où ils arrivaient et où ils repartaient par le car, tôt le matin et tard le soir. 

     Bref la vie au Lycée à cette époque-là était, pour une majorité d'élèves, studieuse et tournée vers l'instruction et la réussite aux examens et concours, ce que ne manquait pas de leur offrir ce bon et vieux Lycée, en remerciement, en quelque sorte, d'avoir été restauré dans son rôle.   

    En réalité un certain nombre des gens qui avaient lutté pour cette réinscription avaient fait cela dans un but tout autre, que l'on devine de plus en plus au fil du roman.  

    En effet dès son arrivée au Lycée ce Mr Grangepetit donna plus de place au prosélytisme politique qu'à l'enseignement laïque apolitique prévu par les textes en vigueur dans ce Pays 

    depuis le tout début du Siècle. Personnage rustre et vindicatif, car mal dans sa peau, il ne 

    manquait pas d'insulter des élèves qui n'avaient pas la pensée unique pour bréviaire (notamment un élève passionné d'Histoire et qui en connaissais plus que lui sur certaines époques de l'Histoire de son Pays). Il lui était arrivé aussi d'insulter même leurs parents, sans avoir le courage de les nommer bien sûr, mais par des attaques du genre: « les commerçants sont des voleurs! quant aux agriculteurs, ils ne savent même pas pour qui ils votent ». Certains collègues, même de la pensée unique, avaient honte d'appartenir par force à la même corporation que cet individu, et tout le monde, témoins et victimes, prenait ces remarques d'où elles venaient ; mais cela était dur à avaler pour les parents commerçants ou agriculteurs, même si, dans leur for intérieur, ils se rendaient compte que ces insultes venaient d’un individu méprisable et vil qui usurpait un poste d’enseignant. Malgré cela des « risettes » presque craintives lui étaient faites par certains collègues, qui n'avaient aucune envie d'être mis en quarantaine par ce pur partisan de la démocratie car, comme beaucoup de non diplômés, grandes gueules à l'origine, et ainsi devenus hommes de main du Pouvoir, ce

    personnage était un délateur assez influent auprès du « bureau politique » officieux du rectorat, de par son militantisme au Syndicat National de l’Enseignement Socialiste. Mais ceux qui lui « faisaient risette » en avaient un peu honte ; exemple le prof de lettres, en poste

     

     

                                                              

     

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    au Lycée bien avant lui, qui, honteux et confus, dit un jour à Asperges : « tu sais, je ne connais pas Grangepetit plus que cela, c’est un collègue bien sûr… mais c’est tout ». Mais il faut dire aussi que le dit prof de lettres avait déjà fait quelques ragots quelque peu mensongers ; un jour il demanda à Asperges d’aider sa fille en maths, au motif qu’elle comprenait pas les cours du professeur qu’elle avait dans sa classe ; Asperges rendit ce service (entre collègues) avec plaisir (la fille était intelligente et travailleuse de surcroît). Mais quelques mois plus tard Asperges apprit que le dit collègue prof de lettres avait dit quelque peu du mal de lui, afin de se ranger du côté du Syndicat National de l’Enseignement Socialiste. A qui pouvait on se fier dans ce qui commençait à apparaître, au naïf Asperges, comme un panier de crabes ? mais des crabes assez particuliers, des crabes « instruits », c'est-à-dire capables de marcher dans tous les sens à la fois en laissant croire qu’ils marchent dans un autre sens… Et ainsi, chemin faisant, le Lycée de Suze ne put que devenir hélas le théâtre de beaucoup de coups d'éclat sans rapport avec son rôle de prédilection qui était d’être un lieu d'instruction, ce qui à présent n'étonnera personne.

    Des mouvements d'agitation ne tardèrent pas à se faire jour, notamment en 1986 des grèves eurent lieu, grèves d'élèves bien sûr, ce qui permettait aux enseignants qui les y poussaient, de percevoir leur traitement tout en ne passant leurs journées qu'à faire des réunions, des assemblées générales de grève (fameuses AG!), où ils votaient et faisaient voter les collègues pour le soutien à la grève des élèves!! Il y eut même mieux: certains professeurs votaient « oui » par téléphone au soutien de la grève des élèves! Et l’on vit même une enseignante, qui habitait Portromain (à 100 km), téléphoner au Lycée pour dire qu'elle «  soutenait pleinement la grève des élèves »  ; elle n'avait donc pas besoin de venir (elle n' était pas gréviste officiellement, elle, donc elle continuait à percevoir son traitement: elle avait, comme on le comprend, tout simplement le courage et l'infinie bonté de soutenir les élèves dans leur juste mouvement de revendications; pendant ce temps les collègues meneurs expliquaient aux élèves ce qu'ils devaient dire dans les réunions de grève organisées dans la cour du Lycée. Et les élèves meneurs (qui n'étaient pas des premiers de classe ! il faut bien le dire) haranguaient leurs camarades sur une estrade parfois au milieu de la cour du Lycée. Une femme, professeur adjoint enseignant l'italien (sans trop de diplômes et sans avoir passé de concours ; les élèves fustigeaient d’ailleurs son manque d’aisance en langue italienne) avait même refusé, pendant cette « grève d'élèves » de faire cours à un groupe d'élèves qui, eux, ne suivaient pas le mouvement et voulaient avoir réellement cours ; et elle était revenue en salle des professeurs en disant: « des élèves  non-grévistes sont venus à l'heure de mon cours et je leur ai dit qu'il n'y avait pas cours ! voilà ! » ;  puis elle ajouta: « allons donc, tu ferais cours toi à des Chiraquiens ? ». Ainsi pratiquement quinze jours se passèrent sans que les cours aient lieu, à l'exception de ceux de Mr Asperges et de Mr Blanchet qui réussirent à faire cours à une majorité de leur classe. Une fois Mr Asperges fut seul à faire cours à une demi-classe dans un Lycée désert; d’ailleurs cela eut l’heur de ne pas trop plaire… Une autre fois enfin aucun professeur ne put faire cours, faute d'élèves: le Lycée avait été vidé par les gauchistes. 

    Deux ans après il y eut un événement très grave, toléré par le proviseur: un vote des élèves, totalement illégal, organisé par deux enseignants adjoints, Grangepetit et Malbatti. Ce dernier, ancien boxeur raté, était nouveau venu au Lycée, pas très diplômé mais bien pensant, donc bien introduit au lycée : physiquement lourd, trapu, il portait sur lui lâcheté et sournoiserie ; son visage ressemblait à celui de l’eunuque  dessiné sur une page du  dictionnaire latin-français Gaffiot de la

    Jeunesse de Lasperges ! A deux jours des élections présidentielles nationales de 1988 ces deux

     

     

                                                               

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    enseignants-adjoints organisèrent un sondage dans les classes du Lycée précisément le jeudi et le vendredi, avant veille du dimanche où avait lieu le véritable scrutin présidentiel (donc en pleine et consciente illégalité). Ils distribuèrent à chaque élève, avec la complicité de certains collègues, du Proviseur et du Proviseur adjoint, des papiers où figurait la liste des candidats officiels, et où il était demandé aux élèves d’écrire pour qui ils voteraient (il est facile de reconnaître l’élève à son écriture…) ; on leur demandait aussi de dire s’ils savaient pour qui voteraient leurs parents (s’ils ne pouvaient pas voter eux-mêmes, faute d’avoir l’âge): ceci était « pour faire des statistiques », et simplement pour faire des statistiques, comme ne cessaient d’alléguer les deux adjoints d’enseignement. Or ceci est non seulement pernicieux mais est formellement  interdit.  Et le dépouillement du vote devait avoir lieu (et eut effectivement lieu) le vendredi après midi au sein de chaque classe, de sorte que tous les élèves entendirent le nom du candidat le plus probablement éligible, nom qui était celui du parti des enseignants !

    Mais Asperges, réputé (et mal vu pour cela) pour son opposition à toute politique au Lycée, qui avait eu vent de la chose au dernier moment, dit clairement le vendredi matin que cela ne devait pas se passer ou bien, alors, il ne laisserait pas se dérouler sans rien dire, en tant que fonctionnaire et citoyen, des actes aussi lâches et illégaux. Il alla prévenir le proviseur mais la femme du dit proviseur lui dit que ce dernier faisait la sieste… ; il était en réalité de pleine connivence avec les deux adjoints d’enseignement malfrats. .Le vote illégal  (et son dépouillement) eut tout de même lieu en douce.  Aussi le lendemain du scrutin, le lundi matin, comme promis, Asperges recueillit beaucoup de témoignages d'élèves qu'il apporta à la gendarmerie et, à sa surprise, les renseignements généraux furent avertis. L’adjudant chef responsable de la gendarmerie n’accepta pas la plainte et dit à Lasperge qu’il craignait une sanction pour lui même, vu que le procureur de la République était du bon bord (i.e. du côté du président socialiste réélu…). Lasperge se sentit dans l’embarras. Et après quelques jours de réflexion il finit par décider de ne pas créer d'histoire au Lycée de Suze, déjà « remonté de ses cendres » et laissa tomber. Mais la peur et la panique furent grandes chez les coupables qui décidèrent de se venger, très bassement d'ailleurs (selon leur mentalité et leur manque de courage), comme on va le voir. Ces deux individus, Grangepetit et Malbatti, étaient envieux et jaloux, selon toute apparence, peut être pour cause de complexes assez profonds. Et ils essayaient de s’affirmer comme ils le pouvaient, à leur niveau, n’hésitant pas à ternir l’image traditionnelle du Ministère Public dont ils dépendaient.

    Quelques jours après, Mr Malbatti alla pleurnicher à la gendarmerie pour, très sournoisement,

    s'excuser, disant qu'il ne voulait en aucune manière  influencer dans leur vote du dimanche les élèves majeurs qui étaient électeurs, mais qu'il avait voulu seulement faire des statistiques...! et qu'il ne recommencerait pas, et que tout le monde devait oublier cette petite histoire, et que cela s’arrêterait là.. etc… Mensonges aussi lâches que sournois et indignes d’un enseignant (mais bien dignes de lui). En effet sa démarche était beaucoup plus sournoise et  hypocrite qu'elle ne pouvait paraître, car deux mois après – c’était la durée légale de péremption administrative de la faute grave qu’il avait commise -- , il commit un acte d'une grande lâcheté: en effet, quelques minutes avant le début de l'apéritif de fin d'année, il distribua dans les casiers des professeurs, avec Grangepetit et peut être aussi d'autres collègues du syndicat fasciste de gauche, (celui de la pensée unique), des prospectus où Asperges était vilipendé: et ce dernier ne put pas répondre à cette manoeuvre dégoûtante car l'après midi même le Lycée se vidait pour les vacances. Ce Malbatti n’était qu’un faux jeton dont le manque de courage ne présageait pas d’une grande virilité. Mais ce n'est pas tout! Pour éviter qu’Asperges ne mette sa réponse écrite dans les casiers à la rentrée, le proviseur lui

     

     

     

     

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    tendit un piège bien mesquin: il fit enlever tous les casiers sous le prétexte de les changer (pour cause de vétusté soi disant); le remplacement dura plus d'un mois...! En effet ils espéraient qu’Asperges affiche une réplique (au papier distribué fin juin), ce qui aurait constitué une faute administrative ! Ces ordures avaient beaucoup d’imagination.

    Mais il y eut bien pire par la suite ; un vendredi après midi, dans la salle des professeurs vide, ce Mr Malbatti, ancien boxeur engagé par le rectorat, très politisé et dont certains Turpitudammais avaient entendu, de la part de mauvaises langues, que son ancien dossier ouvert pour pédophilie avait disparu, soit par péremption soit par miracle…), pour « enseigner » dans ce Lycée, essaya de provoquer Asperges par des allusions au dit vote organisé quelques mois auparavant ; alors  Asperges lui rappela spontanément que la distribution du papier médisant juste au début de la cérémonie de départ en grandes vacances, n’avait été ni très franche ni très courageuse ; il ajouta  qu’il ne trouvait pas très courageux non plus le fait que lui, Malbatti, auteur de l’illégalité commise, et semblant sur le moment sûr et fier de lui, soit finalement allé, quelques jours après « pleurer » à la gendarmerie. A ces mots, Malbatti, comme fou de rage, lui répondit : mais comment tu sais ça toi ?! » et lui asséna un coup de point qui lui fit perdre connaissance pendant quelques minutes. Malbatti , ancien boxeur raté qui avait plus peur des vrais boxeurs que des profs non boxeurs, venait de prouver une nouvelle fois sa lâcheté et ses bas instincts.  Quant à Asperges, après avoir été inconscient quelques minutes, il se réveilla, saignant de l’arcade sourcilière, pour s’entendre dire timidement et hypocritement par Malbatti : « mais peut être qu’on pourrait s’arranger à l’amiable, puisqu’on est seuls et tu n’as aucun témoin que c’est moi qui t’ai frappé » ; par contre la prochaine fois mon coup de point pourrait te tuer ! Alors devant une mauvaise foi aussi ordurière, il riposta et blessa Malbatti à la gencive en le menaçant aussi de mort (sur le coup de la colère); mais il eut tort d’agir ainsi, sans témoin et sur le coup de la colère, car tous ceux des Syndicat ou favorables à la pensée unique (en premier le Syndicat National de l’Enseignement Socialiste) allèrent dire que c’était Asperges qui avait frappé Malbatti le premier, répandant la fausse nouvelle le plus sournoisement et le plus loin possible dans toute la ville et avec la même mauvaise foi : bien sûr c’était Grangepetit et Geffroy, qui, connaissant beaucoup de monde,  brandissaient bien haut l’étendard du mensonge. L'infirmière, qui était de connivence, s’était bien gardé d’accompagner Asperges (qui était de loin le plus blessé) chez le médecin du Lycée ; mais par contre elle y avait accompagné Malbatti. On aurait pu croire que ce Mr Malbatti était un simple pauvre type, mais non: c'était un revanchard et un assassin en puissance: en réalité Mr Asperges avait bien perdu connaissance quelques minutes sous le coup de poing de l’individu boxeur, et pendant ce laps de temps Malbatti, qui avait peur des conséquences éventuelles, échafaudait déjà un moyen  de s’en sortir en s'arrangeant à l'amiable, au lieu de secourir Asperges comme l’aurait fait quelqu'un de suffisamment digne et de suffisamment viril, quelqu’un notamment qui aurait agi simplement sur un coup de colère et non par préméditation (de la même manière que quelques mois auparavant il était allé « pleurnichouiller » à la gendarmerie de façon bien préméditée, pour éviter tout soupçon de revanche de sa part). Comme les lâches,  il n'avait en tête que la peur d'être pris. Malbatti s'était en réalité comporté comme un assassin peureux. 

    Disons quelques mots de psychologie : dans ce pays là certains attribuaient aux enseignants une certaine puérilité et un comportement mesquin ; mais faut il croire que des créatures du genre de Malbatti étaient simplement puériles ou mesquines ? ou bien étaient en même temps des créatures indignes et méprisables ?      

     Et là il y a une ressemblance indéniable entre le roman et la réalité: en effet le recrutement 

     

                                                           

     

     

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    de Malbatti, pour enseigner en Pays de Turpitudam, est tout à fait comparable à celui, fait en 

    France, d’un ancien assassin des brigades rouges bien connu et condamné par la 

    Justice, qui avait été recruté ponctuellement, malgré son passé tristement connu, par une région de France, très très « politiquement correcte bien sûr »; il avait été recruté comme « intervenant »

    dans des établissements pour enfants de la région; cet individu pouvait ainsi « semer la bonne parole » -- et surtout la parole unique -- dans la prime jeunesse! Eh oui, incroyable mais vrai ! Tous les détails et le nom de l’institution régionale en question peuvent être connus par ceux qui le désireraient (références du journal qui l’a publié). 

    Les deux compères Malbatti et Grangepetit, qui se comportaient comme des créatures sournoises, bornées et fanatiques, étaient avec Geffroy et, plus tard,  le fameux Mr Creux, les quatre délateurs « de service » du lycée: ils transmettaient en amont tout renseignement (vrai ou faux, peu importe, mais destinés à nuire aveuglément à ceux qu'ils voyaient comme des ennemis) et appliquaient scrupuleusement le dicton « médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose », ce en quoi ils furent bien aidés un peu plus tard aussi par le nouveau proviseur, Mlle belette, qui se révéla être de la même engeance, aussi perfide mais plus fine (sous diplômée et à la botte de son maître : la hiérarchie).  

    Et la question se posait de savoir comment de tels individus pouvaient côtoyer dans ce Pays les âmes jeunes et malléables que l'on rencontre dans les Lycées...Vous me direz que ce pauvre Pays de Turpitudam ne peut plus maintenant s'enorgueillir de sa légendaire réputation de Pays où l'instruction était la plus vaste et la mieux dispensée. On devrait vider les poubelles du Public, pensaient nombre de gens très attachés à la culture et à la laïcité du système éducatif, mais, de dire à faire, il y a un grand pas. 

    Enfin bref, revenons maintenant à la vie générale du Lycée. Malgré le mauvais état d'esprit manifesté par certains « sous enseignants » dévoyés, il y avait des plaisanteries qui s'échangeaient, des anecdotes amusantes, et Asperges, bien que mis en quarantaine par les plus farouches opposants (soi disant) à la discrimination, avait de bons et loyaux collègues avec lesquels il rigolait de bons coups; certains étaient des pince-sans-rire, parfois surprenants d'ironie et de malice et avec lesquels ils rigolait un peu de certaines caricatures. 

    Quant au Lycée, les grèves et « grévettes » avaient beau continuer de plus belle, il n'y avait 

    pas que cela qui privait les élèves de cours;  il y avait les absences d’enseignants responsables syndicaux qui allaient pour un oui ou pour un non à des réunions à droite et à gauche (surtout à gauche), tout en étant payés bien sûr par le contribuable. 

    Enfin, bon en mal en, toujours sous la direction du Proviseur Etanche, le Lycée continuait heureusement sur sa lancée, lancée qu'il avait reçue dix ans avant et qui aurait eu besoin d'être 

    entretenue par les enseignants pour compenser la prévisible baisse de niveau qui arrivait. 

    Ce fut dans ces années là que le pouvoir des chefs d'Etablissement  dans ce Pays fut accru et que les conditions de recrutement de ces chefs furent plus qu'allégées: on commençait à trouver moins de monde pour être Directeur; et le premier venu qui montrait suffisamment de docilité et de soumission au Pouvoir était choisi, même s'il n'avait que peu de diplômes ou (surtout…) peu de scrupules ; il faut savoir que les proviseurs ou principaux ne sont pas obligés d’afficher leurs  diplômes en salle des profs ; les enseignants dont le titre est affiché (et là aussi on peut obtenir le titre d’un concours, comme le Capes ou l’Agrégation en France, sans jamais avoir passé le dit concours, mais simplement par piston , politique forcément ; et

     

     

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    on perçoit le même traitement que les gens capables qui, eux, ont passé le concours !).  

    C'est d’ailleurs là qu'on vit l'incroyable se produire: en effet dans le collège de cette même petite ville, fut nommé un directeur qui n'avait que le BEPC et qui, grâce au syndicat et au  lèche-botte, avait fini sa carrière avec le titre du plus haut concours de sa profession (agrégé hors-classe); et cela sans avoir passé ni Bac, ni autres concours ou diplômes. C'est le

    plus souvent la pensée correcte et la docilité à obéir aux ordres, quels qu'ils soient, qui donnait l'accès à la hors classe, pourvu que ces ordres viennent du « bureau politique » du Pouvoir: celle ci n'a aucun rapport avec la compétence du fonctionnaire en question ; et je dirais même que, pour un enseignant turpitudammais, faire passer la compétence et la qualité de son enseignement avant les consignes données par des supérieurs (qui, souvent, ne sont pas ou plus capables de conseiller en pédagogie), vous prive de la hors classe; car vous êtes considéré comme une forte tête, donc contre la pensée unique. L'on comprend aisément que, tout le monde n’étant pas le manque de dignité d'accepter de  passer sous le joug, alors tout le monde n'atteint pas la hors classe dans ce Pays! 

     Mais revenons à nouveau au Lycée d’Elise, qui vivait trop souvent des jours attristants et peu flatteurs pour lui, vu ce qu’il avait été auparavant, ce qui risquait de menacer sa réputation de petit lycée d’un très bon niveau, en sciences surtout. Un beau jour Monsieur Etanche partit à la retraite, vu son âge : le croirez vous ? Les Palmes Académiques lui furent attribuées (quelle honte pour un pourri (ancien curé défroqué politisant l’EN) qui fit – Asperges ne s’en aperçut que bien plus tard – un rapport secret au rectorat disant que c’était Asperges qui avait frappé Malbatti !) ; un proviseur complice des auteurs du vote et qui était donc une vraie pourriture.

     Et c'est là que l'on vit arriver comme nouveau chef une directrice, Mlle le proviseur Belette, pour prendre sa place. Allait elle remettre de l’ordre ? Allait elle éradiquer le mal et mettre l’emphase sur la réputation du lycée ? Quid ? 

     On se dit tout d'abord qu'elle allait peut être redresser la barre, de la façon de maître dont Mlle Lummer avait su, quinze ans plutôt, faire renaître le Lycée de ses cendres, dans l’efficacité et la dignité. Mais déjà le fait que cette nouvelle directrice commençât par user de son droit de Chef (en vigueur dans ce Pays) de ne pas afficher, contrairement aux professeurs, ses titres et concours dans la salle commune (ce qui lui évitait bien sûr de dévoiler des « manques »…), était de bien  mauvais augure...Et très vite on vit progresser et embellir ce qui existait déjà auparavant, mais à l’état latent ; en bref des élèves médiocres (ou plus !) « responsabilisés », voire soutenus en sous main, pour faire courir des bruits, à l’encontre des enseignants récalcitrants.        

     La directrice commença par essayer de pousser Mr Asperges à augmenter les notes des élèves, même si les copies ne les méritaient pas. Puis elle le menaça de risques sur le déroulement de sa carrière…Mais rien n’y faisait. Elle fit même venir un inspecteur régional, petit, assez complexé, qui proposa à Asperges de l’acheter, d’une façon détournée bien sûr : il félicita Asperges pour son travail et sa notoriété acquise, autant à Suze que dans le lycée régional de la capitale régionale où Asperges donnait des cours d’après bac ; il lui dit que lui, inspecteur, pouvait lui faire rembourser  les frais de déplacement pour aller enseigner ainsi (à 100 km) deux ou trois fois par semaine. Mais Asperges savait que cela était illégal et ne voulut point manger de ce pain-là. 

     Par la suite la directrice, bien que nettement moins diplômée qu’Asperges, n’hésita pas à prendre des prérogatives pédagogiques qui ne lui incombaient pas mais qu’elle pouvait se

     

     

     

                                                      

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    permettre de prendre dans ce pays où la courtisanerie donnait tous les droits à la petite hiérarchie qui était à la botte du rectorat (et du pouvoir politique). Le pouvoir des directeurs avait été suffisamment accru pour qu’ils puissent se comporter comme des petits chefs obéissant aux ordres.  Alors la directrice commença par lui refuser les meilleures classes et finit, plusieurs années après, par lui donner les plus mauvaises ; de plus elle s’entendit avec

    un père d’élève et la responsable de la Fédération Communiste des Parents d’Elèves pour que ces derniers envoient chacun de leur côté une lettre à l’inspecteur d’Académie disant que la sévérité des notes d’Asperges  barrait la route à certains élèves ; ceci était totalement faux car jamais élève méritant n’eut sa route barrée, bien au contraire ; mais la hiérarchie s’inspirait aussi du même proverbe : «médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose». 

    Entre temps la directrice faisait des entourloupes à l’équité entre les élèves aussi. Avantageant l’un, désavantageant l’autre, pistonnant ou brimant, sans scrupules et en toute impunité.

    Citons un exemple édifiant : sa nièce vint faire sa scolarité au lycée de Suze et elle n’était pas du tout forte en maths, bien que sérieuse. Alors Mlle Belette conseilla au professeur de maths de la classe où était sa nièce de veiller à ce que l’éventail  des notes soit plus « resserré » --- c’est plus pédagogique disait elle --- afin qu’il n’y ait pas de notes trop hautes ou trop basses… sa nièce y trouvant bien sûr son affaire ! Et le professeur en question s’exécuta bien gentiment, pensant à sa carrière.  Une autre fois, par contre, une élève sérieuse et capable, mais dont les parents ne pensaient pas bien --- ils étaient même sur des listes électorales FN, disaient des « démocrates » de Suze--- désirait préparer un bac sciences après l’obtention de son bac lettres; malgré l’avis favorable de son professeur de maths, les autres s’étant abstenus, la directrice n’accorda aucune mention encourageante sur le dossier de sa demande, et lui fit même des difficultés pour la reprendre au lycée. Et en fin de compte, non seulement  l’élève obtint son bac sciences avec mention mais elle obtint par la suite, à l’Université, une thèse de spécialité mention très bien en biologie…. 

    Cette directrice, qui ne faisait qu’usurper son titre de proviseur (par manque de diplômes autant que de moralité) fut assez vile pour contacter le proviseur du lycée régional (lui aussi collabo  lâche « bien  pensant ») et lui suggérer, de concert avec le rectorat, de refuser le fils d’Asperges lors de sa première demande d’admission en classe post bac ; le fils d’Asperges était dans un lycée d’enseignement secondaire privé (et renommé) ; et ceci grâce à la complicité d’un enseignant de prépa véreux du dit lycée régional. Mais, l’année suivante, on ne put refuser décemment le fils Asperges après une bonne première année passée dans un autre lycée; par la suite il intégra la Grande Ecole de son choix. 

    Pendant ce temps là, les enseignants qui pensaient bien faisaient ce qu’ils voulaient sans être surveillés ; pour exemple ce professeur de philo rondouillet qui était très gentil avec les élèves garçons…. Et gentil à tel point qu’il prenait la peine de ramener chez eux, dans sa voiture, de beaux éphèbes… ; bref c’était un « amour de professeur » ! 

    Il était évident qu’il y avait une réelle discrimination à l’encontre des enseignants qui ne voulaient pas passer sous le joug ; les petits chefs et les kapos font leurs coups bas (on se demande ce qu’ils pourraient faire de haut d’ailleurs) qui portent partout où ils peuvent, sur les récalcitrants eux-mêmes et sur leur famille : combien cela s’était il passé de fois dans l’empire communiste et sous l’occupation nazie dans ce Pays !  

    La discrimination s’opérait aussi  au bac, i.e. bien au-delà du lycée de Suze, pour les élèves venant du Privé, qui systématiquement étaient plus « fouillés » que les autres ! Et justement

     

     

      

     

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    Asperges avait mis son fils dans le privé, ainsi que certains collègues de Suze, qui pourtant pensaient bien (ou plutôt bien). Asperges faisait son travail, beaucoup de travail, et n’aimait pas qu’on veuille ralentir son rythme. Et si, voyant ce qui se passait au niveau du Public, en premier lieu dans son établissement mais aussi à tous les niveaux, il s’efforçait de colmater en plein naufrage les brèches du navire sabordé, quitte à rester le dernier à bord, mais il ne voulait pas pour autant y inviter sa famille !  Et cela fit jaser, jaser… 

    Mlle le proviseur, assez peu diplômée, était prête à créer tout traquenard et chantage qui pourraient nuire à Asperges, en sachant jouer sur l’instinct grégaire des lâches qui pourraient l’aider elle-même dans de bien basses œuvres...Mais il y a bien d’autres choses à dire sur l’institution d’enseignement public; on n’arrête pas de ne pas en croire ses yeux, et chaque nouvelle page, jusqu’à la fin, ne cesse d’être encore plus surprenante que les précédentes. 

    Par exemple, et Asperges ne s’était pas plaint de la chose plus que certains autres enseignants à moitié horrifiés par la manœuvre, voici ce qui se passa dans toutes les classes du collège de Suze; l’orientateur scolaire (aux ordres bien sûr des syndicats socialo-communistes) ne passa dans les classes que pour inciter tous les élèves à demander de passer en classe supérieure c'est-à-dire à entrer au lycée ; il leur dit ouvertement, à la grande stupéfaction de plusieurs enseignants, qu’ils passeraient en classe supérieure simplement s’ils le demandaient,  même s’ils n’avaient pas travaillé, même s’ils n’avaient pas le niveau. En outre on peut même ajouter que plusieurs élèves dont ils ne s’était aucunement occupé furent aidés et redirigés par des professeurs vers le métier qu’ils convoitaient ; ils furent sauvés grâce à des fonctionnaires consciencieux qui remarquèrent leurs penchants et les écoutèrent, en plus de leur propre travail, afin de pallier à « l’incompétence fanatique » du dit orientateur qui se comportait comme un bien pitoyable fonctionnaire de la collaboration.  

    Ce comportement scandaleux, qui ne pouvait que contribuer à la baisse phénoménale du niveau général, venait en réalité d’un mot d’ordre des hautes instances de la pensée unique 

    (véritable Cheval de Troie dans le Ministère de l’Instruction Publique) : ce mot d’ordre était « tuez la culture bourgeoise » ;  d’ailleurs, comme déjà dit, un collègue d’Asperges avait avoué à ce dernier que les maths modernes avaient été introduits en force à l’époque, afin de mettre les lettres en veille ; tout cela bien sûr avant de les sacrifier définitivement ; ensuite ce fut au tour des maths d’être sacrifiés : il ne restait que l’ignorance.  

    Chemin faisant, le lycée acceptait donc n’importe quels élèves, bons, mauvais, intéressés, inintéressés, travailleurs, fainéants, honnêtes, tricheurs (impunis bien sûr, sous peine que le professeur soit traité de sévère et que cela figure dans son dossier, à son insu ou non). 

    Alors Mlle le proviseur ne trouva rien de mieux que de truquer le dossier de fonctionnaire d’Asperges afin de pouvoir un jour l’enfoncer davantage.  Mr Asperges étant connu de longue 

    date pour arriver juste à l’heure ou un peu en retard  et cela régulièrement (bien qu’il partît très souvent bien plus en retard que ne l’exigeait son service, ne ménageant pas son temps pour renseigner un élève ou en aider un autre) la demoiselle se dit qu’elle pouvait utiliser déjà ce défaut pour lui en faire un premier grief. 

     Alors un jour elle se posta près de sa classe, et attendit que le professeur arrive, surveillant les élèves de l’extérieur ; et quand il arriva, elle lui fit remarquer qu’elle avait pris les élèves en charge en l’attendant…Bien sûr, ce n’était pas pour lui faire honte de son retard, de près de  

    5 minutes, car les élèves ne lui en tenaient pas rigueur, sachant qu’ils ne manqueraient ni de « soin » de la part de leur professeur, ni de travail, ni d’un bon niveau en fin d’année. Mlle Mounette avait

     

     

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    tout simplement voulu prendre acte de ce retard pour pouvoir consigner le  dit retard éventuellement dans son dossier au cas où Mr Asperges continuerait à refuser d’obtempérer et n’abandonnerait pas sa notation trop « vraie ».

    Et à côté de cela on avait pu voir, entre autre, une enseignante, très bien-pensante (donc très bien  

    vue même si pas très compétente dans sa matière…), faire sauter une heure entière de cours en ayant dit aux élèves, dès le matin, que l’heure de cours de la fin de l’après midi serait exceptionnellement peut être retardée à cause d’un éventuel changement de salle : une fois la dite heure de cours arrivée, il n’y eut aucune raison de la retarder ou de changer de salle ; seulement les élèves, qui savent faire feu de tout bois, partirent dès la sonnerie, « séchant » ainsi le cours avec un motif tout prêt, à invoquer le lendemain ! l’enseignante ne les chercha pas longtemps… et partit une heure plus tôt. Et elle ne fut jamais interrogée le moins du monde sur cette escapade à moitié organisée (au nez et à la barbe de beaucoup de parents qui n’auraient guère apprécié la chose).  

     Mlle le proviseur fit aussi un faux, pour essayer de nuire à Asperges : elle tricha sur la date d’un document ; lorsque Mr Asperges alla voir la secrétaire, beaucoup plus tard, muni du document, il lui demanda d’apposer la date réelle à laquelle le document aurait dû lui être remis ; mais cette dernière, collaborant avec la directrice, lui dit qu’elle ne pouvait pas et que cela n’avait aucune importance ; Asperges lui répondit que si cela n’avait aucune importance administrative, l’affaire était close, tant mieux. Mais Mlle le proviseur en profita, plus tard, pour inscrire dans le dossier administratif que le professeur avait réclamé qu’on antidate une pièce ! (véritable mensonge) et voilà une fois de plus quel genre de proviseur l’Etat avait choisi pour diriger un lycée : pauvre pays…Cette demoiselle en fit d’autres, en l’occurrence elle n’hésita pas à falsifier une date de dépôt d’une lettre dans le casier de Mr Asperges, lettre lui annonçant qu’elle n’avait pas eu connaissance de sa demande de mutation ! Elle mentait effrontément : tout d’abord elle avait daté la lettre d’un jour où elle était absente du lycée (elle était au rectorat ce jour là et n’avait donc pas pu écrire la lettre), et d’autre part elle savait très bien, et depuis plus de deux mois, que Mr Asperges avait bien obtenu sa mutation pour la prochaine rentrée (elle n’en était mesquinement que trop contente). Tout cela écoeurait Mr Asperges et en outre aucun des autres collègues n’était dupe de cette « méconnaissance » de son départ ; beaucoup ne disaient rien, par peur d’être mis à l’index eux aussi, et d’autres, du Syndicat National de l’Enseignement Socialiste, jubilaient en douce…de voir Asperges une fois de plus tracassé et isolé. Quant aux deux responsables du syndicat auquel adhérait Lasperges, le SNALC (Syndicat National d’Action Laxiste de Collaboration), ils s’étaient mis du côté de l’Administration : non seulement ils étaient des escrocs pour avoir encaissé la cotisation de Lasperges, mais encore ils le trahissaient comme les salauds qu’ils étaient !   

    Mlle la directrice montait la tête à certains mauvais élèves afin qu’ils soient désagréables ou gênants avec Asperges ; d’ailleurs un jour l’un d’eux, particulièrement fainéant et sous doué, demanda à ce dernier s’il ne dépassait pas le programme ; mais Asperges se doutait d’où cela venait. Aussi, lors du conseil de classe suivant, il dit en pleine séance que certains faisaient courir le bruit qu’il faisait du hors programme ; et il ajouta qu’il fallait être bien imbécile ou malhonnête, ou les deux, pour croire ou pour colporter de telles balivernes…   

    N’arrivant toujours pas à se débarrasser de l’empêcheur de tourner rond dénommé Asperges, la directrice montait la tête aux élèves pour qu’ils essaient de le chahuter, pour qu’ils ne

     

     

     

     

     

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    fassent pas les punitions qu’il leur donnait, ou les heures de colles ; elle lui donnait de mauvaises classes, s’arrangeait pour le faire changer de salle de classe plus que les autres ; un jour même, Asperges n’alla pas rejoindre sa salle où il y avait trop de résonance sonore, ce qui le gênait, et Mlle le proviseur, avec son aspect de petit chef, fut contrainte de lui en donner définitivement une autre le mardi ! Toute déloyauté était bonne pour essayer de le déboulonner, ce qui était dur car il avait une très bonne réputation de professeur de maths ; de plus il avait un poste ministériel, et pas simplement rectoral (comme elle-même…) et obtenu par véritable concours. Elle fermait même les yeux sur des élèves qui ne venaient pas aux cours d’Asperges et qui ne faisaient rien en maths (conseillés et soutenus en sous-main). 

    Et  pendant ce temps-là, dans ce pays imaginaire, continuaient à se dérouler régulièrement des grèves d’élèves, soutenues par on sait qui ; on vit même le fils de la responsable de la Fédération Communiste des Parents d’Elèves --- responsable très à gauche, qui avait un fils très bien endoctriné --- être absent pendant un mois (pour grippe…) alors que dès la troisième semaine de son absence il défilait en plein hiver dans les rues d’Elise pour manifester ! il faisait un froid de canard ce jour-là, avec un vent terrible, et il était même venu au lycée pour crier comme les autres et montrer ostensiblement à Asperges et à quelques autres collègues qu’il quittait l’établissement pour suivre les autres meneurs (dont il n’était pas le moindre). 

    Lors de l’une de ces grèves la piètre directrice n’hésita pas à refuser carrément de faire son devoir de responsable de l’ordre dans l’établissement : un professeur d’Allemand, très bon professeur et lui aussi « trop » exigeant, vit arriver dans sa classe des « grévistes » extérieurs au lycée, qui étaient rentrés comme dans un moulin bien sûr, et qui venaient pour vider les classes. Il le fit savoir sur-le-champ à la directrice ; mais elle lui répondit qu’il n’avait qu’à se débrouiller. Il faut dire que des consignes, officieuses bien sûr, venaient du rectorat, pour laisser faire les grèves ; l’origine de ces consignes venant de beaucoup plus haut dans le Ministère, occupé par beaucoup de gens qui pensaient très bien et qui ne voulaient aucunement décourager les « grévistes » de penser bien à leur tour. Personne dans la hiérarchie en effet ne reprochait à la directrice de laisser afficher et placarder des pancartes et banderoles illustrant les grèves, même des photos truquées dans la salle des professeurs… On vit même une fois Mlle le proviseur dans une attitude aussi pitoyable que déshonorante pour l’Institution Publique, dans la cour du lycée, tout près du portail d’entrée, assister à la « banderolisation » du dit portail, dont les élèves, accompagnés par des jeunes extérieurs au lycée, interdisaient le franchissement, au nom de la liberté d’apprendre à l’école publique. Par contre les empêcheurs de tourner rond, c'est-à-dire, dans ces périodes troubles, de « gréver en rond », étaient inscrits à l’encre noire au rectorat, et notamment Asperges, à qui l’on ne pardonnait pas d’avoir soulevé le lièvre lors de l’affaire du vote illégal dans les classes l’avant-veille des présidentielles de88.La troupe rectorale indigne agissait comme sous Vichy.

    Parlons aussi de la semaine consacrée à la célébration de la fête du Che Guevarra, cet ignoble assassin, semaine passée par beaucoup d’enseignants (ni les meilleurs ni les plus travailleurs…) à faire dessiner des affiches par des élèves, à faire des réunions, des discussions autour du portrait de l’assassin et sous la houlette d’une « bibliothécaire » du lycée aussi politisée que sans scrupules, semaine vidée de tout enseignement et de tout apprentissage digne d’une EN honnête.  

     Une certaine Mme Taxi, chef du personnel au rectorat, l’avait bien dans le collimateur ; c’est pour cela, entre autre, qu’il ne recevait certains imprimés ou dossiers administratifs qu’avec beaucoup de

     

     

     

     

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    retard, avec une date d’envoi ostensiblement ultérieure à la date limite de renvoi.  Cette femme était comme une véritable honte dans l’EN. Et cela n’était pas le simple fait que, dans l’Administration, Courteline et ses ronds de cuir n’étaient pas morts , non, c’était bien le fait de

    l’existence d’une discrimination, politique avant tout, et d’un esprit grégaire de collaboration qui rappelle des temps qui  semblaient non révolus dans ce pays.

    Et naturellement la directrice Mlle Mounette  (appelée « proviseur » mais sous diplômée), petits diplômes, intelligence perverse comparable à sa très grande filouterie, s’entendait bien avec tout ce beau monde, qui ne voulait pas, du reste, lui avoir procuré son poste pour rien. Alors elle participait aux tricheries classiques et diverses : truquage de dates, truquage du dossier administratif d’Asperges entre autres, mensonges oraux et écrits --- médisez, médisez, dit le proverbe, il en restera toujours quelque chose --- ; pratique qui fut menée encore à plus grande échelle par Mme Taxi (certains fonctionnaires Turpitudammais parlaient de p… rectorale) et ses acolytes au rectorat de la grande ville où plus tard Asperges obtint contre vents et marées la mutation qu’il avait demandée ; cette femme  mentait et mentait même dans des lettres LRAR !

    Bien sûr la plupart des secrétaires (à une exception près, qui avait suffisamment de dignité), le proviseur-adjoint, les surveillants généraux (appelés en France conseillers d’éducation, on se demande quelle éducation d’ailleurs), les surveillants et certains employés du lycée passaient sous le joug, ou alors étaient pleinement consentants, pour la « traque » à faire à la moindre occasion ; et ce fut le cas dans la dénonciation mensongère à l’encontre d’Asperges lorsqu’il rendit les coups à Malbatti qui l’avait frappé en premier : il fut dit tout le contraire dans toute la ville de Suze, où il fut colporté dans toute la ville (bien connue de Grangepetit) que c’était Asperges qui avait frappé Malbatti ! Un véritable faux témoignage, sous la houlette du responsable local du Syndicat National de l’Enseignement Socialiste de Suze, fut ainsi transmis en douce au rectorat (accompagné de faux témoignages, dont ceux des collègues compromis), afin de nuire à Asperges tôt ou tard (toujours le même proverbe : médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose !). Asperges se retrouvait seul dans ce milieu de pourris ; il avait été victime d’un véritable coup monté par l’agresseur (l’ancien boxeur Malbatti), son collègue Grangepetit et le proviseur Etanche qui étaient de véritables ordures pour agir ainsi. A la suite du coup de poing porté par Malbatti et la petite riposte de Lasperges, c’est Malbatti que l’infirmière du lycée accompagna chez le médecin du lycée et non Lasperges, qui était beaucoup plus blessé (traumatisme crânien) ; l’infirmière était de connivence. Le médecin proposa àLasperges et à Malbatti de ne pas porter plainte et « d’oublier » l’incident pour ne pas nuire au lycée. Et il leur dit que si l’un d’eux décidait de porter plainte (Malbatti pour insultes et Lasperges pour coups et blessures) alors il le lui disent et il transmettrait l’information à l’autre : il voulait « calmer le jeu ». Ensuite, effectivement, ni Malbatti ni Lasperges ne portèrent plainte mais Malbatti, qui n’avait aucune parole, fut assez sournois et revanchard pour laisser le proviseur Létanche envoyer en douce un rapport au rectorat au détriment de Lasperges : ce proviseur était de connivence avec Malbatti et Grange petit dans l’affaire du sondage-vote illégal et était aussi faux et sournois. Lasperges ne se rendit compte que bien plus tard de cette manigance sournoise et lâche, ce rapport où tous les torts étaient mis sur le dos de Lasperges et avec des faux témoignages de collègues du syndicat socialiste : le proviseur n’avait pas assisté à la rixe ! c’était un pourri autant que Malbatti (dont le dossier ancien sur des actes pédophiles avait, lui,  « disparu »…). 

     

     

     

     

        

     

     

     

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    En réalité ils en voulaient cruellement à Lasperges car le lièvre qu’il avait soulevé (l’affaire du vote) avait fait perdre ses chances au proviseur Etanche de se présenter comme maire dans la petite ville...

    Par la suite l’année suivante le proviseur partit à la retraite et un nouveau proviseur le remplaça : Mlle Mounette, une femme qui se révéla moralement aussi méprisable.

    Elle aussi faisait partie de ces personnages appelés pour enseigner ou diriger, qui pensaient très bien, malgré leur manque, parfois assez conséquent, de diplômes, et qui étaient très bien accueillis, et appréciés pour les bonnes notes qu’ils donnaient à tour de main (surtout lorsque certains élèves en, connaissaient plus qu’eux): et là, beaucoup de parents (surtout ceux qui pensaient bien) étaient comblés !Voilà dans quelle ambiance de liberté, d’égalité et de fraternité se dispensaient l’enseignement et l’éducation  au lycée. Ajoutons le faux témoignage, aussi délibéré que malveillant, lors d’un des mensonges du proviseur, fait par une secrétaire d’intendance (n’ayant donc rien à voir avec Lasperges), d’origine hollandaise et bien à la botte de la directrice Mlle Mounette (le terme proviseur est déplacé car il serait usurpé). 

    Mais encore Asperges continuait à refuser de tricher sur les notes et appréciations des élèves, malgré la pression, malgré l’ostracisme dont il était l’objet (beaucoup de collègues ne lui parlaient pas, certaines secrétaires non plus) selon la technique courageuse du « tous contre un seul », même si on ne sait pas s’il a des torts et surtout sans lui avoir demandé sa version des choses  Alors la directrice décida d’utiliser un moyen classique et plus radical : elle fomenta un coup monté, avec la collaboration d’une mère d’élève, de l’inspecteur d’Académie (ancien instituteur devenu inspecteur d’Académie très obéïssant), des deux délégués syndicaux du Syndicat National d’Action Laxiste et de Collaboration (dont un tout jeune, Jean-Alain Bonket, nouvellement nommé au lycée qui, de plus , avait l’air franc de l’âne qui recule), d’un inspecteur régional très complexé par sa taille (il était juché sur des chaussures à semelle très épaisse pour adoucir le complexe qu’il essayait déjà vainement d’atténuer en étant aussi odieusement que bêtement imbu de ses fonctions) , et enfin de la directrice adjointe, elle aussi toute nouvelle dans l’établissement et visiblement arrivée en étant

    « à la botte » et sans l’étoffe nécessaire à ses nouvelles fonctions (collabo assez dégoûtante). Mlle le proviseur mit, dans la plus  mauvaise classe attribuée à Asperges, la fille en question, qui dès les premiers jour frauda lors d’une interrogation (pour créer un incident et accuser Asperges). Elle eut zéro, nia avoir fraudé (alors qu’Asperges l’avait clairement vu frauder), et n’arrêta pas de bavarder avec sa voisine. Asperges lui donna une punition, qu’elle ne voulut pas faire au début, mais qu’elle fit ensuite. La mère, alors, envoya une lettre à l’inspecteur d’Académie (qui n’attendait que cela) sans le dire à Asperges et sans prendre rendez vous avec ce dernier, bien sûr, car elle ne voulait pas que le coup monté soit annihilé dès le début par une entrevue « transparente » et utile. Tout cela avait été organisé par la directrice (Mlle le « proviseur » Mounette) qui avait l’intention d’intimider Asperges en lui laissant entendre qu’une mère d’élève avait écrit à l’inspecteur d’Académie. Mais Asperges ne fut pas intimidé du tout; alors il reçut une convocation du fameux inspecteur d’académie (qui n’avait que le bac mais était arrivé là à force de zèle dans la pensée unique et d’un  incessant lèche-botte envers sa hiérarchie) pour « une affaire le concernant ». Il s’y rendit et y trouva la directrice adjointe, un inspecteur pédagogique (petit, à semelles très épaisses, et réputé pour ses complexes, sa mesquinerie méchante et son orgueil), et enfin deux représentants syndicaux du SNALC, tremblants devant la hiérarchie, et qui ne dirent rien en faveur de Lasperges, en bons lâches et traîtres qu’ils étaient. Ils ne saluèrent même pas Lasperges à son arrivée, pour plaire à la

     

     

     

     

     

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    hiérarchie et agirent comme les collabos que l’on voit dans les films de la dernière guerre ; l’un, certifié de lettres, était un « « gros plein de soupe » (ayant gravi les échelons comme syndicaliste, ayant fait carrière dans le syndicalisme, i.e. en ayant fait des ronds de jambe plus que d’avoir enseigné !) prendre sa retraite l’année suivante et l’autre, un tout jeune, voulant faire carrière dans l’EN par le biais du syndicalisme, en commençant par une besogne dégoûtante de collabo (il portait sur son visage l’air franc de l’âne qui recule…). De crainte qu’Asperge ne vienne accompagné d’un collègue ou d’un autre représentant syndicaliste, l’inspecteur d’académie attendit que l’IPR convié pour participer au coup monté, arrivé de la capitale régionale (100 km, i.e. 1h). Le chantage se déroula avec délicatesse mais les méprisables « accusateurs » n’osèrent pas donner si tôt à Lasperges le papier résumant l’entrevue. On attendit plusieurs mois, la veille des vacances de Pâques, pour le lui donner à signer : mais Lasperges refusa de le signer ! A leur grande déception Lasperges ne cédait pas au chantage.         

    Sur ce papier figurait que Mr Lasperges devait être moins sévère (Mlle le proviseur lui avait même dit qu’il devait mettre au moins 05/20 à une copie blanche !), donner moins de punitions et n’en donner que si elles étaient « à caractère éducatif » ! Autrement dit Lasperges devait laisser tricher en devoir surveillé, bavarder, ne pas remettre les devoirs…

    En contrepartie, vu que Mr Lasperges faisait une demande pour enseigner au CNED (enseignement à distance) dans le supérieur, on lui en faciliterait l’obtention : un véritable chantage, et fait par un soi disant inspecteur d’académie (sous diplômé), un soi disant proviseur (sous diplômé), deux syndicalistes corrompus entièrement à la botte de la hiérarchie et un inspecteur pédagogique régional aussi minable que complexé : un panier de malfrats dont la lâcheté écoeurait Lasperges, qui ne céda en rien. On a peine à imaginer qu’une telle vermine rectorale puisse harceler un professeur réputé (qui lors de cette entrevue était le seul agrégé en plus de l’IPR). Si Jules Ferry avait vu cela…

    Ensuite juin arriva et Mlle le « proviseur » oublia le nom de Lasperges sur la liste des départs à la retraite (pour la fête de fin d’année ; Lasperges le lui fit remarquer et elle lui répondit qu’elle ignorait que ce dernier avait obtenu sa mutation au CNED pour trois ans.. .Personne ne la crut car on la savait vile et menteuse et capable de telles pratiques envers Lasperges qui lui avait tenu tête.

    Cette demoiselle sous diplômée (complexée ?), très injuste, haineuse et acariâtre, n’était qu’un pion manipulé par une hiérarchie rectorale lâche, aussi peu reluisante, haineuse et méprisable.

    Elle ajouta donc le nom de Lasperges à la liste ; mais ce dernier avait entre-temps écrit au

    médiateur au sujet de cette vexation ; mais le médiateur, ancien syndicaliste « bien pensant »,

    nommé et payé par le recteur, fut assez dégoûtant pour se défiler, ayant d’abord fait répondre qu’il était absent (alors que l’affaire pressait, à la mi-juin) et n’ayant répondu qu’un mois après en racontant mensonges et balivernes : bref ce collabo payé par le contribuable ne fit aucunement son travail, se sachant bien à l’abri derrière une hiérarchie malhonnête qui lui avait procuré son poste de  planqué. Mais il y eut mieux ! Lasperges reçut dans son casier un papier non signé sur lequel on pouvait lire « au revoir et à jamais » : quel lâche avait écrit cela ? Mlle Mounette ? Grangepetit ? une autre des quelques ordures du lycée ? encore, sans cesse, la lâcheté dans l’EN.

    Enfin arriva le soir de l’apéritif de fin d’année. On croira aisément que Mlle le « proviseur » qui fit un petit discours au sujet de chaque professeur qui partait à la retraite ou changeait

     

     

     

     

     

     

     

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    d’établissement, encensa Grangepetit, disant qu’il parlait l’italien (ce qui était faux…) pour essayer d’occulter le minuscule discours qu’elle fit (pour qu’il n’y ait pas de discrimination trop visible) pour Lasperges ; mais ce qui n’est pas croyable, c’est que le pauvre type qu’était Grangepetit ait été assez bête pour parler de lui-même avec emphase, disant que jadis il avait entrevu de faire une carrière de footballeur ( !!), louant sa personne jusqu’à dire que son nom ne signifiait pas petite grange mais grand jet (de quoi ? on ne sait si c’est  si ce n’est de vantardise, de bêtise ou bien de venin…). Dans ce pays de Turpitudam l’Education Nationale avait vraiment embauché des imbéciles qui côtoyaient de vrais professeurs dûment diplômés, efficaces et dignes de l’Institution. Etait ce pour se faire valoir ? lui qui était la risée de beaucoup d’élèves, dont certains disaient qu’on ne savait pas s’il était le plus grand coc…ou le coc…le plus grand de Suze ! C’était certainement pour que lui-même, embauché comme maître auxiliaire-endoctrineur fanatique de gauche, quitte le lycée avec plus de gloire (fort mensongère !) qu’un agrégé (de droite et refusant toute politique au lycée). Un pauvre type malfaisant bien à l’aise au sein d’un panier de crabes unis par une politisation minable et nuisible aux jeunes, panier dans lequel on trouvait bien d’autres collègues, l’infirmière du lycée (complice dans le coup monté du coup de poing donné par l’ancien boxeur), l’orientateur scolaire, lequel était un être particulièrement têtu, se fichant de l’utilité de son métier au point de prêcher pour le passage automatique dans la classe supérieure ; cette créature malfaisante avait même eu l’audace, lors d’une réunion de passages en classe supérieure sur les dossiers des élèves, d’annoncer : « je me permet de vous rappeler que cet élève est le fils d’un principal de CES », dévoilant sans scrupules et sans la moindre pudeur l’habitude des passe-droit dans les coulisses de l’Education Nationale, se sachant protégé et intouchable par une hiérarchie de connivence dans les magouilles illégales. Il en était de même pour Mlle Belette qui avait fait venir sa nièce dans son lycée et avait demandé au professeur de maths qui l’avait en classe de faire en sorte, dans l’intérêt des élèves (sic !) de regrouper les notes, c’est-à-dire augmenter les basses et diminuer les bonnes… ; sa nièce, faible en maths (bien que sérieuse) vit sa moyenne augmentée et elle obtint un bac sciences sans presque rien comprendre aux maths ! c’est ça, les relations dans l’E.N….

    Pour revenir à la fin juin 2001, se fit le départ en vacances et, après conseil, Lasperges intenta une action judiciaire contre la mère d’élève, au nez et à la barbe de Mlle Mounette et de la hiérarchie qui soutenaient en sous-main la dite mère d’élève. Deux ans après Lasperges gagnait le procès ! éclaboussant ainsi Mlle le « proviseur », Mme le « proviseur-adjoint » (collabo arriviste, timorée, honteuse de ce qu’elle faisait, et faux témoin elle aussi), l’inspecteur d’académie-maître chanteur et toute l’immonde clique rectorale aux aguets de l’issue du procès, et laissant perplexes les deux salauds du SNALC sui avaient trahi Lasperges au lieu de le défendre.

    A la rentrée de septembre Lasperges commença son travail (qu’il trouva vite très intéressant) de

    correcteur des copies de la préparation au CAPES externe de maths au CNED : il était le seul à être à plein temps sur cette préparation et avait des copies de bons étudiants en général ; sujets de maths difficiles, corrections longues et intéressantes, des questions que lui posaient des étudiants et qu’il leur développait,…

    Lasperges ne comprit que plus tard le changement d’attitude envers lui de la part d’une responsable administrative de cette préparation au CAPES, responsable qui l’avait très bien accueilli au départ mais qui avait été corrompue par le rectorat par la suite (et qui avait servilement pris pour argent comptant les mensonges qu’on lui avait dits sur Lasperges). Par contre le Directeur du CNED avait vu qu’il faisait son travail avec amour et conscience professionnelle et lui

     

     

     

     

                                                                

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    avait donné une très bonne appréciation dans son dossier. Bref Lasperges passa trois ans à ce poste, à travailler dans la paix et le plaisir. Cela le changeait de certaines mauvaises classes que lui avait attribué Mlle la directrice, haineuse, sous diplômée et qui avait longtemps cherché à le déstabiliser avec l’aide de la présidente de la Fédération Communiste des Parents d’Elèves et quelques autres parents d’élèves qui n’avaient pas eu l’honnêteté de reconnaître le niveau de leur progéniture…Il faut rappeler que le fils de cette « présidente » ne vint pas aux cours de maths (de son prof Lasperges) durant deux mois : un pour cause, soi-disant, de grippe, et l’autre pour cause de « grève des élèves » (non dénoncées par la fédération de sa mère) où l’on pouvait voir manifester, dans un froid exceptionnel cette année-là, son fils juste au sortir de sa « grippe » : heureusement qu’il était absent aux cours de maths, sinon il n’y aurait pas survécu…Il faut dire que pendant de nombreuses années il y avait des médecins qui donnaient plein de congés aux gents politiquement corrects (exemple déjà cité : la femme d’Alban, pegc de lettres qui allait garder ses petits enfants à la capitale (à 750 km, donc hors du périmètre autorisé par la Caisse d’Assurance-Maladie…) avec un congé de maladie d’une semaine !

    Pendant cette période le lycée de Suze commença à décliner ; le bon prof de physique Alban était déjà parti (sur sa demande) dans une ville voisine nettement plus grande et dans un lycée tenu par un proviseur aussi honnête que capable, i.e. tout le contraire de Mlle Gwine Mounette ! Bien sûr sa mutation avait été faite un peu en douce (dans l’EN, quand on est membre du Syndicat National de l’Enseignement Socialiste, on a droit à beaucoup de choses) : bref il avait été muté sur un poste dont la vacance n’avait été communiquée à personne…De même son épouse, ancienne institutrice devenue certifiée (à l’ancienneté, i.e. sans concours) de lettres au collège de Suze et membre du même syndicat, était partie à la retraite à 55 ans comme les instituteurs mais avec une retraite de certifiée (comme les certifiés qui ne peuvent partir qu’à 60 ans : cela est illégal, mais dans l’EN il y a beaucoup d’illégalités qui sont commises. L’inspecteur d’académie -maître chanteur fit de même : entré dans l’EN comme instituteur et ayant fini inspecteur sans concours universitaire, il partit à la retraite à 55 ans et avec une retraite équivalente à celle d’un agrégé hors-classe…

    La même chose eut lieu pour un principal du même collège (de Suze) qui, avec simplement le BEPC, partit aux colonies comme instituteur et finit sa carrière comme principal du collège avec le titre (et la retraite en rapport….) d’agrégé hors-classe, et cela sans jamais avoir eu le bac et encore moins mis les pieds dans une université ! Incroyable mais vrai ! La gauche faisait de vrais miracles.

    Pour cela il suffisait d’être du bord, du syndicat, qu’il fallait. Dans la ville universitaire régionale (où était le rectorat) un prof de maths du lycée régional, qui était président de SOS-Racisme, avait obtenu, à ce titre, du ministre de l’époque, le titre d’agrégé sans avoir passé le concours !

    La liste complète serait longue dans ce pays de Turpitudam où sévissaient beaucoup d’intrigants qui savaient se faufiler grâce à la complicité d’une hiérarchie à la botte de la politique.

    Dans ce pays de Turpitudam le dit ministre avait l’habitude de faire le tour de la capitale du pays certaines nuits, dans un semi-remorque aménagé pour faire des partouzes hétéro et homos ; le camion s’arrêtait à des points précis connus des divers participants. Ce ministre fut mêlé aussi à de la pédophilie…et ce personnage dégoûtant inventa le « manège infernal » dans les écoles primaires : ce manège était un plateau (genre d’assiette) sur lequel étaient collés des sexes masculins moulés, de diverses formes et dans diverses positions, et on faisait tourner le plateau devant les élèves d’écoles primaires (ce qui dégoûta nombre de parents). Et qui ne trouve t on pas, en voyage dans ce semi-remorque ? le futur proviseur exécrable et complexé du lycée régional où il fut promu, par semi-remorque interposé ou autre moyen de locomotion turpitudammais : c’est cela les relations en Turpitudam !

    Ce même ministre, visitant une ville du nord-ouest du pays de Turpitudam, rentra chez un

     antiquaire, ravi initialement d’avoir un ministre comme client, et lui acheta une commode (d’un prix

    équivalent à 56000 euros) ; il la fit transporter chez lui et ne donna plus signe de vie…L’antiquaire téléphona au ministère pour se faire payer, mais le ministre n’était jamais là ! Un jour, par chance, à force de téléphoner, l’antiquaire tomba sur le ministre, qui lui dit alors ouvertement de ne plus

    l’importuner, que les antiquaires étaient suffisamment riches et que s’il persistait à lui demander de

    payer il lui ferait faire une vérification fiscale ! De même le ministre ne se privait pas d’aller dans

                                                                     

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    des restaurants de milliardaires, avec toute sa clique, et de partir sans payer, laissant des notes de

    plusieurs dizaines de milliers d’euros.

    C’est dans ce pays de Turpitudam que le président de la République (dont le précédent ministre était son ministre de l’EN), fréquentait, du temps où il n’était que député, un « restaurant-auberge » -- maison close, dans le centre-Est du pays, où il retrouvait des filles de joie mineures et où il retrouvait aussi une femme membre de son gouvernement, mais qui n’était ni sa femme ni sa 

    maîtresse (maîtresse encore inconnue du grand public car il dissimulait son existence en menaçant de mort les journalistes qui voulaient en faire état). Ce même chef d’état se permit, en cachette, de faire dévaliser tout un immense château là aussi dans le même coin (centre-Est) du pays : un samedi, de nuit, des camions vinrent faire le déménagement et l’on retrouva ensuite certains des meubles au ministère qu’il dirigeait ; puis on n’entendit plus parler de cela, que beaucoup d’habitants savent pertinemment.

    Bref revenons à l’histoire du poste de Lasperges ; son temps de 3 ans au CNED s’étant écoulé, et se doutant que, par malveillance rectorale et ministérielle (puisqu’il n’avait pas de « bonnes idées politiques »), ce poste intéressant ne lui serait pas renouvelé, il demanda sa mutation pour le lycée régional, sachant qu’avec l’ancienneté qu’il possédait il l’obtiendrait ; mais c’est là que toute une horde rectorale d’ordures lui créa, en toute illégalité et impunité, les pires tracasseries.

    Voici un des nombreux tracts trouvés par Lasperges dans le lycée (et autour pour d’autres…) : le nom du lycée a été caché mais ne demande qu’à être publié ! Il en a été de même lors du chantage opéré contre Lasperges par l’inspecteur d’académie et Mlle la directrice du lycée de Suze, chantage basé sur une lettre adressée par une mère d’élève quasi illettrée (qui n’a jamais cherché à rencontrer Lasperges, professeur de sa fille), lettre écrite par Mlle Mounette (on reconnaît sa rédaction, aussi savante qu’hypocrite) et que l’inspecteur collabo n’a pas voulu communiquer à Lasperges. Ce dernier a obtenu la lettre en menaçant le rectorat d’un dépôt de plainte et l’a produite bien sûr au procès , qu’il a gagné. Le lecteur non averti de ce qui se passe dans l’EN et qui n’a jamais enseigné dans l’EN aura certainement de la peine à imaginer le dégoût que l’on peut avoir lors d’entrevues avec le secrétaire général du recteur, le chef de cabinet, Mme le chef de la DPE, ou encore des proviseurs et syndicalistes, créatures repoussantes par leurs mensonges, par leur lâcheté, par leur malhonnêteté et par ,le calme qu’ils arborent dans la turpitude et le harcèlement concerté : il n’y a pas de meilleure comparaison que les entrevues, des résistants ou autres persécutés, avec les officiers SS ou du KGB, brutes lâches soutenues et sûres de leur force. On a d’ailleurs pu voir des visages ressemblants dans des films sur la dernière Guerre Mondiale.  Tous les noms de ces ordures figurent dans mon deuxième ouvrage, non publié, mais qui le sera peut être un jour au cas où on me demanderait de justifier les faits professionnels dont je parle. Bien sûr, comme je l’ai déjà dit, parmi toutes les situations ou faits dont il est question dans le roman au pays de Turpitudam, seuls les faits professionnels relatés ont eu lieu dans la réalité ; les traits de caractère ou les comportements de vie privée sont totalement inventés (pour agrémenter le roman et ne pas en faire qu’un récit documentaire). Mais si, d’aventure, un individu, homme ou femme, se reconnaissait le comportement ou les traits moraux purement romancés, alors ce serait un comble ! Comble fortuit et involontaire mais un fort regrettable comble. En tous cas, si un lecteur se trouvait ou s’était trouvé discriminé ou persécuté dans l’EN et voulait des renseignements plus précis ou des noms à des fins purement

    personnelles (afin de savoir s’il s’agit des mêmes persécuteurs), il pourrait envoyer un mail à mon éditeur et je les lui communiquerais volontiers afin qu’il se méfie (à condition qu’il n’en fasse qu’un

    strict usage personnel bien sûr). Je m’estime comme un lanceur d’alertes contrairement à tous les délateurs (avec préméditation) qui évoluent dans le roman et qui ont évolué dans la réalité.

    Voici un des nombreux tracts que l’on pouvait trouver dans le lycée de Suze ou à ses abords : 

     

     

     

                                      

     

     

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    En voici un autre, recto-verso, distribué dans la grande ville la plus proche, devant un grand lycée par le maire (gauchiste sans scrupules notoire).

     

       

     

     

     

     

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    On se rend compte que la « signature » du 1er tract est anonyme ; cela montre le «courage » de ses auteurs…Quant au 2eme tract sur son verso (3eme document), il comporte à la fin une faute d’orthographe grossière : « Si tu souhaite » est écrit sans le « s » à la 2eme personne du singulier. Les élèves de lycée sont « bien enseignés ».

    Entre temps le fils de Lasperges, excellent en maths mais élève d’un Lycée privé, fut refusé (et dans l’E.N. il n’existe aucun recours contre ces injustices) au lycée régional pour sa première année de prépa : le nom du prof qui a obéi à la consigne du rectorat transmise par le proviseur en poste en 1998 figure, comme celui du dit proviseur, dans le livre des équivalences. En patois du Sud du pays on appelle ces courtisans des « mangio merdo » car ils en mangeraient si leur supérieur le leur demandait ! Par contre le fils du professeur de maths qui avait, au sein de la commission, poussé au refus de l’élève, était parmi ceux qui choisissaient les sujets des concours aux Grandes Ecoles : et comme par hasard son fils fut reçu à Polytechnique.

    Comment imaginer que dans un pays qui se dit démocratique on trouve une telle lâcheté impunie chez des proviseurs, dont un, très narcissique et imbu de lui-même, est très proche du  psychopathe pour son art de harceler (Carni dans mon roman) ; même diagnostic pour la femme chef de la DPE du rectorat (Taxi); il n’y a pas que dans les télécom qu’il y a de telles ordures ; mais ces ordures ne sont pas punies par les tribunaux administratifs (dont les délais se comptent en années) ; et pourtant ces tribunaux sont payés par le contribuable, donc ils se devraient d’une honnêteté à toute épreuve pour que justice soit faite entre administration et

    administré. Le plus incroyable est qu’il ait pu exister dans l’E.N. des ordures (surtout le dit proviseur et la répugnante femme chef de la DPE) qui n’étaient pas que des « pauvres types » ou « piètres femmes», mais qui étaient des harceleurs qui faisaient le mal pour le plaisir et à l’encontre des nécessités du service. Il en est de même du chef de cabinet du recteur, qui  reçut Lasperges avec un sourire satisfait et sournois, ressemblant à un petit Goëring, sûr de sa force et du mal qu’il faisait, moins corpulent et encore plus souriant, mais aussi dégoûtant.

     Quant aux tribunaux civils, on ne peut pas les saisir parce qu’au sein de l’EN c’est le tribunal administratif qui est seul saisissable. Même si cette administration qu’est l’E.N. est parfois un immonde panier de crabes (montré dans mon roman), ces crabes sont intouchables et peuvent impunément, en se groupant, traîner mensongèrement et illégalement quiconque dans la boue qu’ils créent autour de lui, alors que ce sont eux-mêmes qui vivent dans la fange d’excréments où leur âme est née. Ces délateurs mensongers, créatures malsaines, complexées, moralement hideuses, ne dénoncent pas comme les donneurs d’alerte, ils brandissent des mensonges.

    Quand on a été victime d’une injustice, sciemment préméditée, par des créatures restées impunies, on peut éprouver un certain plaisir (fût il malsain) à les traiter de ce qu’ils sont ; c’est en tous cas ce qui se passait en pays de Turpitudam à cette époque.

     Voici d’abord deux tracts distribués dans le lycée régional et à ses abords à l’initiative de deux syndicats turpitudammais : le Syndicat National d’Enseignement Socialiste et le Syndicat Globalisant l’Enseignement Nouveau (Nouveau pouvant signifier « non enseignement », endoctrinement, libre cours laissé à l’inculture et à l’illettrisme dans ce pays de Turpitudam en perdition de l’instruction de son Peuple, donc de la liberté de son Peuple.

     

     

     

                                                                     

        

         

     

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    Et il y a bien d’autres tracts du même genre fasciste de gauche…

     

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    Remarquons qu’en ce pays là on ne pouvait pas parler encore d’Occupation car il n’y avait pas autant de « vagues » qu’actuellement en France où l’islamo-gaucho-fascisme fait rage.

    Les anecdotes ne manquent pas au sujet des termes : gauchisme, islamisme et fascisme. 

     - Dans les années 68-70 fut nommée à l’université de la capitale régionale une mathématicienne (de gauche mais très digne, qui ne faisait aucune politique) qui était quasi mondialement reconnue parmi les plus grosses têtes du pays. Elle avait (et cela est humain) hissé son mari au rang de prof de fac ; mais lui était « nul », se trompait, dans l’amphithéâtre,  même dans des démonstrations élémentaires , notamment sur la loi binômiale (enseignée plus tard en terminale !) : mais lui était d’une gauche active et fanatique. Plutôt que de briller en maths, il brillait dans le fanatisme et la méchanceté envers les étudiants qu’il supposait être de droite et il les saquait à la moindre occasion, l’attribution de la note à l’université étant légalement non contestable et par quiconque : il avait donc tout pouvoir de se venger de ceux qui n’avaient pas ses idées (comment imaginer avec quel niveau de bêtise il était né !).

     - On peut parler aussi de gauchistes qui n’étaient, eux, pas vicieux (pris individuellement) et pas ou guère dangereux : étudiants possédant simplement une licence dans les années 60 et engagés comme assistants dans une certaine université de province notamment (surtout en maths, pas en lettres classiques par exemple, où à l’époque, il fallait encore de hauts diplômes et une immense culture); beaucoup de ces assistants s’affilièrent vite au syndicat socialiste du supérieur et, par magie, devinrent « maître-assistant » quelques année après, pour finir  « maître de conférence » ou professeur en titre. En politique et dans l’EN les syndicats ont une certaine utilité…Il faut ajouter que leurs recherches en maths ont été pratiquement inexistantes (bien qu’obligatoire pour des universitaires) ; une grosse tête en maths qui enseignait dans cette fac, d’origine russe et dont personne n’ignorait l’extrême compétence, se hasarda (un peu excédé de voir le niveau de certains enseignants), à demander (poliment et en toute discrétion et neutralité), à tous ses collègues du bâtiment de maths de bien vouloir faire état, simplement au niveau du bâtiment de maths, de leurs recherches…Que ne fit il pas !! Il en résulta qu’un certain nombre de « mathématiciens » ne lui adressèrent plus la parole, ce « certain nombre » ne gardant désormais ses paroles que pour s’indigner d’une telle demande et se demander, de bouche à oreille, si elle ne viendrait pas… de quelqu’un de droite…

     - Dans ce pays de Turpitudam étaient arrivés d’Amérique Latine une poignée de français, curés défroqués, chassés de là bas par le régime des généraux (fascistes de droite) et ils étaient devenus plutôt fascistes de gauche ; et Lasperges en connaissait plusieurs (qui étaient incapables de faire le mal, mis à part l’un d’eux qui était un menteur et un malhonnête).

    L’un d’eux était devenu maître de conférence en maths (pas par l’opération de Saint Esprit mais par celle du Syndicat), et n’était pas capable d’enseigner dans le secondaire la nouvelle géométrie (affine) introduite dans les lycée dans les années 75 où les programmes étaient très (trop) difficiles. Il fut contacté, dans son village, près de la ville universitaire où il enseignait à la fac, par un élève de terminale maths pour des leçons particulières en géométrie affine. Pris au dépourvu, il contacta Lasperges pour apprendre un peu cette géométrie affine afin de pouvoir donner ses leçons…

     

     

     

     

                                                             

     

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    Par contre, ce personnage, peut être un peu arriviste ou profiteur, n’était pas du tout capable de méchancetés ou de harcèlement ; il voulait profiter de la moindre occasion de refaire sa vie en partie ratée (et, si j’en venais à devoir dévoiler les dossiers que j’ai sur l’EN et citer des noms, je ne citerais pas le sien car son comportement n’a rien de blâmable et encore moins d’odieux, contrairement à beaucoup  d’autres.

    Et ce « maître assistant » venu d’Amérique Latine en Turpitudam faisait partie de la même génération (même vague) que le curé défroqué et sous diplômé qui avait été nommé au petit lycée de Suze où Lasperges enseignait. Ce proviseur véreux, comme on l’a vu et qui a pris sa retraite avec les palmes académiques (pour bons et politico services) fit un faux rapport contre Lasperges (à l’aide de faux témoins du même syndicat que l’ancien boxeur-assassin en puissance Malabit) certainement conseillé par sa femme, orgueilleuse du poste de son mari et politisée jusqu’au fanatisme. Elles s’occupait de choses qui ne la regardaient pas, osant parfois répondre au téléphone à la place de son mari !  

     - Dans cette même fac, enseignait un éminent professeur d’Algèbre, qui, lui, faisait de la recherche, tout comme quelques autres « têtes », dont certaines venues de la capitale.

    Mais ce professeur d’université était membre du FN : conclusion un grand nombre de « chercheurs » du bâtiment de maths ne lui adressaient pas la parole (et même certains physiciens) ; pire, si vous étiez vu en train de communiquer (en vie privée ou en maths ou pour les besoins du service) avec le dit professeur d’Algèbre du FN, on vous mettait à l’index vous aussi. Voilà comment on savait, dans l’EN, exploiter les vraies compétences !

     - Parlons aussi du panier de planqués qui « faisait des recherches à l’institut régional d’enseignement des maths » (j’écris les initiales en minuscule car cela ne vaut pas mieux…) et qui faisaient partie des fonctionnaires de l’EN qui n’étaient pas devant les élèves mais qui étaient payés comme si et qui avançaient d’échelon souvent plus vite que les autres.

    L’immense majorité, détachés dans ce service de la fac ou titulaires, se perdaient en recherches vaines ou inutiles ou marginales, en essais avec les élèves, en « innovations » (mot déjà joli à l’époque, original et aussi progressiste que psychologiquement adapté). Dans cet institut on n’y rentrait que si on était de gauche, par cooptation ou par le fait du prince.

    On peut remarquer qu’un de ses directeurs était à l’époque maître de conférence comme ceux dont j’ai parlé au début du paragraphe et incapable d’enseigner la géométrie affine en terminale. Il avait obtenu l’Agrégation en étant un des rares à être allé en douce passer les épreuves en 68, pendant les grèves ! Beaucoup de « lécheurs » qui ne firent pas grève l’obtinrent aisément ! Ce « professeur d’université » qui connaissait le proviseur du lycée de Suze (par idées politiques) et vint acheter une maison à Suze : le proviseur d’ailleurs fit passer un article dans le journal pour signaler qu’professeur de faculté « était en résidence à Suze ». 

     - Toujours dans ce paragraphe du gauchisme voici une autre anecdote : l’épouse de Lasperges, en plus de son travail de professeur, donnait à l’époque des cours de rattrapage à des enfants malades ; elle faisait cela bénévolement au sein d’une association d’aide aux enfants malades en hôpital. Un jour elle vint au lycée (après avoir téléphoné) pour demander la liste des élèves du lycée dans cette situation ; et là elle fut accueillie très sèchement et

     

     

     

     

     

     

     

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    brièvement par une femme, Mme Miquel, CPE, dont le visage fermé et le nez boursoufflé laissait supposer un certain abus d’alcool (mais elle avait de très bonnes idées, bien du côté qu’il fallait) ; elle lui dit qu’elle n’était pas au courant de son coup de fil et lui reprocha presque d’âtre venue : il faut dire que Lasperges était connu pour son opposition à la politique dans les établissements publics…et que la mère Miquel était un peu collabo.

     -- Un jour, dans ce petit lycée de Suze, on ressentit le besoin d’heures d’enseignement du français ; à qui furent proposées ces heures d’enseignement ? à un ancien agriculteur qui avait échoué dans sa profession et qui pensait très bien (très politiquement correct, correct à gauche, je m’entends…), sans diplômes appropriés, encore moins de concours, qui donnait de bonnes notes à tous les élèves (mon Dieu, qu’il était gentil !) sans rien leur apprendre car il ne connaissait rien en littérature.   

     -- Autre anecdote : le vendredi, dans les établissements scolaires, il était proposé du poisson pour remplacer la viande que les Catholiques ne mangeaient pas ce jour-là ; eh bien au collège de Suze en particulier il arriva souvent qu’il n’y eut pas de poisson : c’était la viande ou rien. Par contre lorsqu’il y avait du porc au menu, il y avait toujours une autre viande pour le remplacer…En ce pays de Turpitudam on voyait déjà se dessiner l’islamo-gauchisme.

     -- Autre fait révélateur de l’attitude (au sens de « intentions profondes ») des thuriféraires de l’EN : alors que depuis un siècle on est heureux que l’Ecole fasse « partager des connaissances », le régime régnant sur l’EN depuis un demi-siècle emploie l’expression « s’approprier les connaissances » : cela dénote bien la déformation du but si longtemps  recherché, i.e. dévoile bien les viles intentions de pillage culturel, semblable au pillage matériel du « riche » par « le pauvre », alors qu’autrefois l’Ecole condamnait ces pratiques et rendait tous les élèves égaux. 

     -- Autre anecdote édifiante : dans l’école primaire d’un tout petit village perdu dans les montagnes (où tout le monde se connaît, se dit bonjour, voire s’entraide) l’instituteur nouvellement nommé (politisé au point de ne pas saluer des parents qui étaient catholiques) remarqua une croix au cou d’une élève de CM1 et lui demanda de l’enlever : mais le père de l’élève la fit remettre à sa fille…                           

     -- Encore une autre anecdote : au lycée de Suze il y avait un élève dont le père avait été candidat FN aux élections municipales dans une toute petite ville voisine. Cet élève, très discret, travailleur et bien à sa place dans un lycée, fut giflé un jour par un élève maghrébin pour la seule raison des idées politiques de ses parents. Le proviseur, Mlle Mounette, n’entreprit rien pour que « justice soit faite » : il n’y eut ni dépôt de plainte, ni sanction du maghrébin, ni lièvre soulevé : il ne faut pas fâcher les gens tout de même ; pas de vagues, surtout pas de vagues. L’attitude de Mlle le proviseur pour étouffer l’affaire porte un nom, toujours le même dans l’EN : lâcheté.

     

     

     

     

            

     

     

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     -- Autre anecdote , celle de l’enseignant de philosophie, tête ronde et plutôt grassouillet, du lycée de Suze qui aimait ramener en voiture chez eux de  jeunes éphèbes élèves du lycée…

     -- Remarquons aussi qu’un des présidents du Syndicat National de l’Enseignement Socialiste (SNES) de cette région du Sud fut nommé agrégé de lettres par le fait du prince, i.e. sans avoir passé le concours (dans les années 70) ; de même qu’un des présidents du Syndicat National d’Action laxiste et Collaboratrice (SNALC) fut aussi nommé agrégé dans des années voisines.

     -- Disons aussi que les deux jeunes syndicalistes corrompus (l’un du dit SNALC et l’autre du Syndicat National de Collaboration Lucrative, le SNCL) qui avaient honteusement trahi Lasperges en 2001 puis en 2004, passèrent à la hors-classe des certifiés très tôt, juste après leur trahison au profit d’une hiérarchie plus que méprisable.

     -- N’oublions pas non plus, que l’ancien boxeur pédophile (d’après des mauvaises langues turpitudammaises) qui avait frappé Lasperges, eut une belle fin de carrière pour un sous diplômé total, ainsi que son collègue adjoint d’enseignement Grangepetit.

    C’est ce boxeur raté qui, après que Lasperges se fut révolté après le sondage illégal de 1988, lui dit : tu seras dénoncé dans toute l’EN et personne ne te parlera plus. Et, avec l’aide en sous-main, de Grangepetit, c’est ce qui fut fait par de très nombreux fonctionnaires (enseignants et administratifs) fanatiques, lâches et malhonnêtes. Heureusement que Lasperges s’en moquait et était très fier de garder la considération de collègues intelligents et souvent d’un haut niveau de compétence.  

     -- Anecdote peu croyable : une région du centre du pays engagea un ancien tueur des Brigades Rouges, qui, dès sa sortie de prison où il avait purgé une peine pour assassinat, se vit proposer des vacations rémunérées pour aller « raconter sa vie » dans les écoles primaires de la région ; oui, je dis bien » dans les écoles primaires », où il alla « semer la bonne parole : voilà l’éducation qui fut donnée à des écoliers par une « Education Nationale » (les preuves existent).

    Ce n’est qu’à LA FIN du livre que seront données des pièces (lettres, LRAR, documents administratifs) les noms étant masqués. Par contre les noms de tous les membres de cette pègre seront exhibés si une des ordures évoluant dans le roman se rebellait. Exactement comme lors de la Libération les noms des traîtres-collabos furent dévoilés, de même les noms des traîtres collabos que j’ai connus seront dévoilés. 

    Il faut bien comprendre que je ne reproche pas à ces créatures d’être nées « ordures », car elles n’y peuvent rien ; je leur reproche le mal qu’elles ont fait sciemment, lâchement, délibérément voire par mimétisme, même sans me connaître.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        

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                                 Deuxième période : LE LYCEE REGIONAL

     

     

    Après que Lasperges eut terminé ses trois années au CNED à faire très efficacement un

    travail qui lui plaisait, il comprit qu’il n’obtiendrait pas sa prolongation au CNED, vu les

    magouilles hostiles dont il avait été l’objet (il venait en outre de gagner un procès au Tribunal Administratif contre le recteur Marot, menteur et malhonnête, qui resta impuni après le procès ; ces crapules lâches sont intouchables). Et, de façon totalement en contradiction avec le bon sens, le rectorat voulait même essayer de le mettre à la retraite pour raison médicale (surdité partielle que le rectorat avait même jugé insuffisante pour le maintenir au CNED !).

    Lasperges demanda donc sa mutation pour le lycée régional où un poste était vacant à la rentrée de septembre 2004. Il alla, au printemps 2003 demander confirmation, au rectorat turpitudammais de la région, que le poste était bien libre ; et la femme, Mme Taxi (la p…n rectorale comme on le disait au Turpitudam), lui dit ironiquement : « ah oui ? il y a un poste au lycée régional ?... », sans lui avoir même dit bonjour quand il était rentré ! cela sous le regard timoré et soumis du syndicaliste véreux et lâche qui avait accompagné  Lasperges au rendez-vous. Lasperges en profita pour demander pourquoi la note pédagogique de son épouse avait été drastiquement baissée : elle lui répondit qu’il y avait eu une erreur…et le syndicaliste, au garde-à-vous devant elle, ne dit mot. Cette femme, d’une bonne cinquantaine, non seulement manquait de politesse, mais encore savait bien comment harceler et blesser. Elle était haineuse et d’un contact plutôt dégoûtant ; à la fin d’une communication téléphonique ultérieure de Lasperges avec une secrétaire du rectorat, Mme Laulaze, moins haineuse mais lâchement à la botte de Taxi, cette dernière cria de loin, d’une voix rauque de rogomme, voire de prostituée trop fumeuse ,(de sorte qu’Asperges l’entende à l’autre bout du fil) : « allez, au CNED puis à la retraite !! ; autrement dit les Turpitudammais qui l’appelaient la p…n rectorale ne se trompaient peut être pas… Ce n’était pas, en ce pays de Turpitudam,  la p…respectueuse mais la p… irrespectueuse !

    Lasperges savait cependant que légalement il obtiendrait le poste en tant que plus ancien agrégé le demandant; par contre il conseilla à son épouse de saisir le tribunal administratif pour remettre la note initiale car on voyait que c’était une tricherie de plus : elle ne voulut pas se créer des soucis et des histoires et en resta là sur une injustice commise par une p….

    Ce syndicaliste assez jeune, responsable départemental du SNCL (Syndicat National de Collaboration Lucrative), passa très tôt à la hors classe, i.e. moins de deux ans après sa trahison envers Lasperges (son nom figure bien sûr dans le livre des équivalences et s’il se plaignait un tant soit peu d’être traité d’ordure, alors son nom et son rôle seraient immédiatement publiés).

    Et comme on le voit jusqu’à la fin, Lasperges ne se soucia pas d’avoir été montré du doigt – eût il été traîné mensongèrement dans la boue – car ceux qui crurent les mensonges étaient eux-mêmes des fonctionnaires et des individus moralement peu brillants. Lasperges resta toujours fort bien considéré par des collègues plus intelligents, courageux et honnêtes.

    Qui pourrait imaginer que, à une plus grande échelle, les survivants des camps de concentration communistes ou nazis ont eu une quelconque honte de ce que pensaient d’eux

     

     

     

     

     

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    leurs bourreaux ? Ce que pensent ces ordures ne touche en rien leurs victimes ! Si ces victimes éprouvaient une quelconque honte, ce serait plutôt celle d’appartenir à la même

    espèce vivante que leurs bourreaux, rien de plus. Et la suite du roman confirme bien la ressemblance entre les individus (hommes ou femmes) de la horde qu’Asperges côtoyait et les tortionnaires du nazisme (ou ceux du socialisme soviétique) : ce sont les fonctionnaires aussi peu capables que prêts à tout pour arriver, faisant du zèle, léchant les bottes de qui il faut et au détriment de n’importe qui. Et ces fonctionnaires dénaturés se fondaient dans une foule où se trouvaient aussi des enseignants méritants de l’EN, lesquels essayaient de maintenir cette dernière au rang de fleuron mondial de l’Instruction Publique.

      Revenons à la mutation que Lasperges avait demandée, à la fin de sa période au CNED, pour le lycée régional où il travaillait depuis des années déjà en classes préparatoires aux Grandes Ecoles. Le jour de la prérentrée le proviseur du lycée passa en revue (de façon inhabituellement ostensible) tous les noms des nouveaux profs ; mais il ne cita pas Lasperges.

    Quand ce dernier, à la fin du discours, le lui fit remarquer, le proviseur lui dit qu’il s’agissait d’une erreur du rectorat ! oui, une erreur du rectorat sur un poste d’agrégé ! Le proviseur ajouta qu’il n’y avait pas d’heures sur ce poste (honteux mensonge, fait par un honteux menteur, servile collabo du recteur ou plutôt de la femme chef de DPE, que certains Turpitudammais appelaient en privé « la p…rectorale »). Il faut dire que juste avant l’été  Mme Talbre, professeur de maths qui était coordinatrice des maths avait démissionné, laissant sa place à une autre collègue. Cette dame était une copine d’enfance de Lasperges et ne voulait pas mentir effrontément ; elle avait bien dit à Lasperges que des heures de maths il y en avait bien suffisamment pour remplir ce poste (d’ailleurs les collègues avaient chacun leur dose d’heures supplémentaires, ce qui est totalement interdit si un poste en manque !).

    Le proviseur était un pur salaud à la solde de la femme méprisable chef de DPE, elle-même à la botte du recteur. Le dit proviseur ajouta même que Mr Lasperges « serait utilisé peut être par le rectorat comme documentaliste » : quelle honte, alors que lui-même était utilisé comme servile collabo et exécuteur des basses œuvres d’un recteur malfrat.

    Soi-disant « erreur du rectorat » mais sans excuses de ce dernier ! pas de casier pour Lasperges dans la salle des professeurs…

    Bref le mensonge était flagrant ; et Lasperges, « conseillé » par le vil responsable du SNCL (Syndicat National de Collaboration Lucrative, qui avait reçu de Lasperges une cotisation en bonne et due forme), n’imaginait pas qu’un syndicaliste du SNCL (de sa région, le Sud du pays) puisse le trahir à ce point : quelle naïveté ! .

    Et après le discours de rentrée du proviseur menteur, une chose tout à fait inhabituelle se produisit, incroyable mais vraie : le proviseur menteur s’éclipsa et apparut l’ancien boxeur (au visage aussi veule qu’en 1988), à la retraite, mais annoncé par la femme proviseur-adjoint du lycée (aussi menteuse que le dit proviseur et parfaitement de connivence) et mandatée  illégalement par la femme, aussi menteuse, occupant le poste de chef de la DPE du rectorat, moralement assez dégoûtante pour lui avoir permis de venir, dans le seul but de faire rater à Lasperges sa nomination officielle au lycée régional !

     

     

     

     

     

     

                                                                    

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    La menteuse minable, nommée, on ne sait trop comment, chef de la DPE (Division du Personnel Enseignant) avait même poussé l’indignité jusqu’à envoyer une lettre recommandée à Lasperges pour lui adjoindre – en pleine illégalité – d’accepter un poste de TZR (titulaire-remplaçant) alors que Lasperges était agrégé depuis des années, donc qu’on ne pouvait en aucun cas lui proposer un poste de TZR. Elle était, autant que le recteur, son supérieur, à la tête d’une véritable bande organisée de salauds et de lâches ! Tous usurpateurs de poste de fonctionnaire, incroyablement infiltrés tous au coude-à-coude dans l’Education Nationale ! 

    Voici, à la page 47 la lettre que Lasperges envoya, un peu tard tout de même, au proviseur-

    ordure qui lui avait refusé son poste dû dans le lycée régional à le rentrée 2004. Lettre « anonymée » mais qui ne le resterait pas longtemps en cas de contestation…Cette lettre fut envoyée au dit proviseur peu après son départ à la retraite et, bien que lettre recommandée avec accusé de réception, le nouveau proviseur (un des fonctionnaires les plus pourris et lâches que Lasperges ait connus dans l’EN) ouvrit la lettre – sans signer ni renvoyer l’accusé de réception, grâce à la complicité de La Poste, car les recteurs ont les bras longs et certains sont en plus des salauds. Lasperges ne put donc pas confondre, en justice, le premier proviseur collabo. Voilà une image de l’EN qui surprendra peut-être plus d’un ! 

    Lasperges avait beau être reconnu comme bon prof et aimé par les élèves, il fut discriminé par le nouveau proviseur nommé au lycée à la rentrée 2005 : ce proviseur, très imbu de lui-même, jusqu’à un narcissisme extrême (certains Turpitudammais l’appelaient Narcisse!) dévoila être  la plus grande ordure jamais vue dans l’EN par Lasperges. Le dit proviseur, arrivé à ce poste après un coup de piston par un ancien ministre avec qui il avait participé à certaines partouzes

    un peu pédophiles…, avait séjourné au Ministère avant de devenir « proviseur » et avait eu son agrégation de physique assez « facilement », ce qui redorait son blason et lui permettait de se dire « agrégé de physique ». Sa soumission servilement aveugle à la hiérarchie (notamment pour harceler Lasperges) était la contre-partie due à la mise aux oubliettes de son dossier « un peu pédophile »…Ce n’était pas, comme vont le montrer ses exactions en tous genres, un simple salaud, c’était un tortionnaire (moral) à instinct de délateur-collabo avéré : il tenta de torturer moralement Lasperges (et d’autres aussi mais à un moindre degré peut être) comme dans les hôpitaux psychiatriques communistes. Et si l’on traite de salauds des fonctionnaires se livrant à des abus de pouvoir et des injustices pour raison d’arrivisme personnel (pour passer « avant les autres »), cet individu était bien plus que cela car il harcelait en partie délibérément et par plaisir : il avait, comme tous les harceleurs et certainement beaucoup plus que la moyenne, un côté très malsain qui révélait un aspect psychopathe ; l’orgueil de son poste ne suffisait pas à combler son manque de personnalité et il voulait tirer encore plus de gloire de sa nomination à la tête d’un lycée régional. Lors de la rentrée des classes en septembre 2005 son discours de rentrée porta plus sur son installation dans son poste que sur la rentrée elle-même ; il en profita pour se targuer d’avoir des diplômes en droit public (tout le monde sait qu’il s’agit de « diplômes », diplômes bidons que l’on obtient par quelques jours de stage, payés par l’administration, donc par le contribuable, et qui ne donnent aucune connaissance ou pratique solide). Cette créature commença à déplaire à plus d’un enseignant.

    Ensuite son attitude, par ses actes et agissements imprégnés d’une grande lâcheté, évoqua déjà un manque certain de virilité et de dignité.

     

     

     

  • Aux rares collègues non politisés, honnêtes et courageux, au sujet de mon livre « Main Basse sur l’Instruction Publique » : j’attends de finir l’interminable et très minutieuse annexe exhaustive des équivalences entre les noms du roman et les noms authentiques, comportant une grande foule de documents administratifs, de témoignages (et de rares photos et enregistrements inédits), annexe qui ne sera pas donnée à tout le monde, sauf, et avec joie, si j’y étais obligé…. Toute ressemblance avec des faits réels (d’ordre professionnel uniquement) est voulue ; par contre les traits de caractère ou physiques (pour exemples : l’ancien boxeur pédophile, ou la p…rectorale…) et les comportements en privé des personnages sont, bien sûr, délibérément romancés. Cette lettre est une réponse à celle qu’une d’entre vous m’a adressée, m’informant d’un harcèlement similaire dont elle était victime. Je dépeins une vermine rectorale, ne méritant que mépris et insultes, au pays semi-imaginaire de Turpitudam, où règnent abus de pouvoir, délation mensongère, fanatisme politique, courtisanerie syndicaliste et par-dessus tout la lâcheté. En passant des plus gradés (recteurs, chef de DPE, chef de cabinet, IG,  directeurs au Ministère…) jusqu’aux sous-fifres et petits chefs (proviseurs-adjoints, proviseurs…, et même concierge et secrétaire), je mets l’accent sur des ordures précises :

    --- un ancien boxeur (ayant en Turpitudam à faire « oublier » une affaire de pédophilie…) sous diplômé mais engagé pour « enseigner » (i.e. politiser les élèves), ayant fait dans des classes des sondages illégaux l’avant-veille du scrutin présidentiel de 88) ; boxeur raté, très complexé (manque de virilité ?), craignant plus les autres boxeurs que les collègues, et qui avait frappé un professeur de maths opposé à la politisation dans l’Enseignement Public, après avoir eu la lâcheté d’aller pleurer à la gendarmerie pour s’excuser du vote illégal… Lequel professeur répliqua et même l’insulta. Le dit boxeur, à sa retraite, réapparut 16 ans après (avec la complicité de la femme chef de la DPE rectorale et du proviseur en place à un an de sa retraite…) au lycée régional pour dénoncer l’honnête lanceur d’alerte lors de la nomination de ce dernier au dit lycée.    

    --- un proviseur sous diplômé, de connivence, ayant fait un faux rapport sur le professeur de maths

    --- une troupe rectorale hideuse de collabos, de délateurs politisés faisant honte à l’EN (i.e. tout le contraire de lanceurs d’alerte !), de menteurs, de maîtres-chanteurs, de harceleurs et surtout de lâches remplis de haine.

    --- cinq proviseurs (de connivence) du même acabit, dont 3 d’un lycée régional ! Parmi ces trois le dernier est la plus vile créature du roman ; individu narcissique au possible, dont la seule envergure est celle de garde-chiourme-kapo et qui ressemble encore plus que les autres aux tortionnaires  que les régimes communiste et nazi recrutaient pour exécuter leurs basses œuvres ; pour réussir à faire oublier aussi (comme l’ancien boxeur) une ancienne affaire de mœurs-pédophilie en compagnie d’un ancien ministre de l’EN de Turpitudam…, il rendait de « bons et loyaux services » de délation et de harcèlement, à la botte de sa piteuse hiérarchie. Complexé par un évident manque de virilité, jaloux des qualités pédagogiques et du courage du professeur de maths, il le harcèle sur ordre, patiemment et avec un sadisme lié à un narcissisme démesuré et à l’orgueil de son poste. Frisant la psychopathie au point de tracer des flèches sur des documents administratifs visant le professeur ainsi harcelé, et de connivence avec le chef de la DPE qui le faisait aussi (flèche dirigée vers le nom du professeur), il se montre même, à la fin, assez indigne et malsain pour divulguer à tout le lycée le dossier (falsifié depuis 20 ans) du professeur. A ces comportements odieux ajoutons qu’il fut assez vil pour surveiller la distribution, dans les casiers de tout le personnel du lycée, un samedi matin en 2007, un pamphlet (non signé…, et émanant d’un « Collectif de Rennes » non identifiable…) où était insulté le nouveau Président de la République ; et 8 jours après il osa dire qu’il ignorait cette distribution… « Proviseur » malsain, créature « sous-homme » dont la servilité et la lâcheté rappellent le caractère des collabos de la dernière guerre.

    --- quatre syndicalistes lâches et corrompus qui trahissent abondamment le professeur de maths avant d’être récompensés, après leur trahison, par un passage à la hors-classe fort prématuré (SNALC et SNCL).

    Le rectorat se vengeant même sur le fils et l’épouse du courageux professeur (femme chef de DPE, secrétaire général, médiateurs, un médecin collabo) ; sans parler de la lâcheté dégoûtante des collègues d’une classe ! C’est dire à quel point toute cette horde fit honte à l’Education Nationale !

     Et si un de ces sous-hommes ou une de ces femmes indignes se reconnaissait dans une des viles créatures haineuses de mon roman, alors il se démasquerait et son nom serait mis au grand jour « sans sommations » …  

    Cordialement.

    Nom de l’auteur : Di Verdi.

     

     

     


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  •                                        LETTRE OUVERTE A UN RECTEUR                                              

                                                  

                         Monsieur le Recteur,

     

     Je juge utile de vous aviser de la parution prochaine de mon livre, dont j’avais parlé à ma hiérarchie avant de prendre la retraite, livre qui retrace la pure réalité dans un roman sur un rectorat au sein d’une Education Nationale, trente ans en arrière, dans un pays imaginaire,  

    situation qui ne vous concerne pas personnellement vu l’époque du dit roman, pas plus que les termes crus mais bien mérités, dont je qualifie nombre de personnages imaginaires à l’âme mal née dont beaucoup sont méprisables et ressemblent aux collabos de la dernière guerre.

    En effet on peut y voir évoluer une foule de menteurs, délateurs, vils courtisans, lâches et serviles, agissant au coude à coude pour harceler un professeur de maths méritant, sur la base d’un faux dossier élaboré quinze ans auparavant par un proviseur (politisé sous diplômé) qui avait accepté un endoctrinement des élèves de son petit lycée : vote politique dans les classes l’avant veille du scrutin présidentiel de 88, effectué par deux enseignants politisés (Histoire et SES) sous diplômés, dont un, ancien boxeur raté, engagé par le rectorat comme homme de main, bestial, sournois et lâche, frappe ensuite le professeur de maths – hostile à la politisation des élèves dans l’Enseignement Public – qui riposte et est dès lors harcelé par une hiérarchie politisée aussi lâche que malveillante, alors que le proviseur pourri (qui envoie faux rapport et faux témoignages au rectorat) et le boxeur fanatique, eux, sont récompensés par la suite.

    Ces faits très précis ne représentent en réalité que quelques centièmes de l’histoire du roman. Un fonctionnaire ministériel et deux I.G (homme et femme) du Ministère sont aussi partie de la bande. On y voit notamment un inspecteur d’Académie sous diplômé faire du chantage au professeur de maths, avec la complicité d’une femme proviseur sous diplômée et de syndicalistes corrompus trahissant de façon dégoûtante. On voit une femme chef de DPE assez vile pour se venger sur l’épouse et le fils du professeur de maths, puis pour mentir (même par LRAR) et refuser au dit professeur le poste qu’il avait dûment obtenu ; le tout avec l’accord tacite et craintif de syndicalistes muets, lâches et corrompus, trahissant honteusement le professeur harcelé (et nommés à la hors classe peu après...) ; on y voit deux médiateurs collabos (nommés et payés par leur maître le recteur), et de trois méprisables proviseurs (hideusement serviles) du lycée régional en question, à la botte du dit recteur menteur, dont l’un, encore plus zélé, se dévoile être une vraie pourriture pour, entre autres actes de harcèlement,  tenter de faire inspecter le dit professeur de maths le jour du décès de sa mère…et aussi dévoiler illégalement aux collègues du lycée le dit dossier, truqué en douce depuis vingt ans. Et si ce proviseur psychopathe, narcissique à l’excès et cherchant à compenser son manque de personnalité par l’orgueil du poste qui lui avait été octroyé, montre aussi peu de respect pour la dite mère, on peut donc se demander de quels parents il peut lui-même être issu…On voit aussi ce proviseur dégoûtant laisser arracher des pages de livrets scolaires pour des raison de passe-droit; on le voit surveiller la distribution de tracts insultant un nouveau président de la République ; etc… Certaines de ces créatures serviles (proviseur psychopathe, chef de cabinet et secrétaire général du recteur collabos, femme chef de DPE méprisable, médiateurs soudoyés…) m’ont fait penser à des tortionnaires communistes ou nazis tant ils se sont vautrés (longtemps et avec assiduité et fanatisme) dans la dénonciation mensongère, le harcèlement concerté, la lâcheté et la haine. On les voit aussi profondément pétris de ces travers qu’indignes d’être des fonctionnaires. Il faut aussi noter la lâcheté dégoûtante des collègues qui, à l’issue d’un conseil de classe, refusèrent de témoigner en faveur du professeur harcelé par le proviseur-ordure. Dans tout le roman, on se heurte sans cesse à de la lâcheté et de la délation mensongère (celle qui est l’opposée de la dénonciation courageuse faite par les lanceurs d’alerte !);  on y voit s’infiltrer dans l’Enseignement Public des gens sans âme dont la lâcheté met en doute la virilité pour les hommes et l’honnêteté pour les femmes ; et l’on imagine difficilement que des gens « titrés » (proviseur, chef de DPE et responsable syndical, les plus pourris, et aussi professeur de classe prépa, etc…) soient assez vils et méprisables au point de se venger, sur ordre, sur le fils et l’épouse du professeur harcelé, se comportant ainsi comme les membres du KGB et de la Gestapo (délation de bouche à oreille, coups de fil, mots échangés bassement et sans bruit dans des cabinets feutrés…) ; toute une horde rectorale honteuse à mettre dans une poubelle !

    Toutefois si un quelconque individu se reconnaissait dans une des ordures dont je parle dans le roman, cela me permettrait de dévoiler au grand jour tout dossier ressemblant, noms des personnages, des lieux ainsi que dates et témoignages. Les gens qui se reconnaîtraient dans le roman seraient traînés dans leur propre boue et quiconque réaliserait bien la différence entre une dénonciation honnête, par un lanceur d’alerte, éclairant le citoyen sur la vérité, et la délation mensongère qui lui cache l’indignité de certains fonctionnaires payés par ses impôts.  

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Recteur, l’assurance de ma considération distinguée.   

    Di VERDI Giudicelli  (nom d’auteur).      

     

     

     


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                                 MAIN BASSE SUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE

     

                                     

     

                                                                            ou                     

     

                                                                                                     

     

                                               LES COLLABOS DU CREPUSCULE

     

        

     

     

     

                        

     

     

     

                                                                                                                      

     

                                                                      Préface              

     

     

     

     

     

    Ce livre a pour but de révéler au simple citoyen ce qu’il ignore ou pourrait ignorer, pour la simple raison qu’il n’a pas séjourné dans le bain de l’ Education Nationale et qu’il n’a donc pas été témoin de tout ce que j’ai vu s’y passer, surtout depuis les années 80. Ce simple citoyen ne peut imaginer ce qu’on a pu y voir pendant 40 ans car il est sincèrement resté sur l’idée de l’Instruction que l’Etat donnait à tous les enfants, et en toute égalité, depuis les années 1900. Cette « Education » Nationale a récemment fonctionné parfois bien autrement, et à l’insu de pas mal de gens, exactement comme a fonctionné  parallèlement le rôle puissamment renforcé, à dessein, des syndicats, i.e. le rôle de collabos de l’Administration joué par nombre de syndicalistes en échange de la planque qu’on leur  donnait, loin des élèves, avec en cadeau des diplômes ou des titres attribués pour « bons et loyaux services », ainsi que des  avancements d’échelon aussi iniques qu’odieusement immérités.

     

    Cette Education Nationale a été naïvement perçue comme le prolongement du Ministère de l’Instruction Publique de Jules Ferry, sans que beaucoup de contribuables puissent voir que le changement de nom pouvait symboliser un changement total de cap et d’intentions…

     

    La baisse du niveau des élèves, jamais vue depuis que l’Ecole de Charlemagne existe, n’a pas été expliquée. Pourtant, lorsqu’un Mammouth bascule, on doit se demander pourquoi.

     

    Si nous faisons un peu d’Histoire, pour cadrer l’époque, nous voyons que d’autres faits contemporains très graves sont aussi passés inaperçus ; la coïncidence assez méconnue entre la nomination de  Mitterrand comme ministre de l’Intérieur en mars 1942 et la déportation des 113153 juifs (dont 4115 enfants) du Vel’ d’Hiv’ quatre mois après, en juillet 1942 : aucune explication n’a été donnée. Aucune explication, non plus, n’a été donnée aux « accidents » et « suicides » (très probablement, pour la plupart, des assassinats commandités) de gêneurs ou d’opposants politiques, survenus entre les années 1979 et 1994 : le Ministre Robert Boulin, Daniel Balavoine, Michel Coluche, Jean Pierre Stirbois, le Ministre Pierre Bérégovoy, François de Grossouvre, conseiller de Mitterrand.

     

    Aucune explication n’a été donnée sur le rapport très documenté de Laurent Schwartz (éminent Professeur d’Analyse Mathématique à l’Ecole Polytechnique) sur l’Education Nationale en 1981, rapport qui ne fut pas publié officiellement et fut enterré pratiquement dès sa sortie. Tout cela semble prouver qu’il y a bien un lien entre la marche décadente de l’Education Nationale et la politique; le seul fait d’avoir remplacé le mot « Instruction » par « Education » montre que les responsables – ou peut être même les « coupables « ? – ne se sont aucunement souciés d’instruire mais ont voulu « éduquer » la jeunesse – je dirais même suborner parfois, pour la période que j’ai vécue dans l’EN – , en l’endoctrinant pour faire d’une pierre deux coups : « tuer l’éducation bourgeoise » (comme me l’ont avoué plusieurs enseignants  de lettres ! oui, cela est vrai !) et fanatiser de futurs électeurs pour les partis que l’on sait…

     

     

     

                                             En abrégé voici les faits principaux du roman :

     

    • vote illégal (la veille du scrutin officiel) dans un petit lycée organisé par deux adjoints d’enseignement, dont un ancien boxeur sous diplômé engagé par le rectorat pour endoctriner, en compagnie d’un enseignant d’Histoire sous diplômé et très politisé ; un professeur de maths s’élève contre de telles pratiques et le boxeur va hypocritement « pleurer »  à la gendarmerie pour s’excuser…

    • deux mois après cet ancien boxeur frappe le dit professeur de maths hostile à la politisation du lycée

    • le proviseur (ancien curé défroqué politisé et sous diplômé), complice du vote, fait un faux témoignage contre le professeur de maths (qui avait riposté au coup de poing du boxeur) dans un rapport qu’il envoie au rectorat à l’insu de la victime.

    • le rectorat utilise ce rapport sans demander son avis au professeur qui se trouve harcelé : tous, et même des collègues préfèrent se liguer contre un seul plutôt que d’essayer de connaître la vérité ; un proviseur ( collabo à la botte) se venge sur le fils du professeur  et la femme chef de la DPE se venge sur l’épouse du professeur (la méthode utilisée par ces ordures est dévoilée dans le roman).

    • dans ce roman c’est surtout une extrême lâcheté qui se dégage, au point de dégoûter.

    • proviseur (demoiselle sous diplômée et menteuse) mentant, trichant, organisant un coup monté et un chantage contre le professeur de maths, avec l’aide précieuse de l’inspecteur d’Académie (peu diplômé aussi mais très obéissant au recteur, très bon collabo lui aussi), avec la complicité de deux syndicalistes pourris et l’utilisation d’une mère d’élève illettrée pour qui le dit proviseur avait  écrit la lettre médisante qui, en fin de compte, fit gagner le procès au professeur de maths, éclaboussant ainsi proviseur, inspecteurs, recteur, deux médecin administratif corrompuss et collabos, syndicalistes,menteurs, maîtres chanteurs, corrompus et  collabos et même une inspectrice générale collabo du rectorat !

    • le proviseur demande à un enseignant de maths de « resserrer » les notes dans la classe (baisser les meilleures et augmenter le plus basses pour que sa nièce, faible en sciences, qu’elle avait mise dans la classe, ait un bon dossier scolaire…

    • lorsque le professeur de maths demande et obtient sa mutation pour un lycée régional, il tombe sur un autre proviseur manipulé par le rectorat, proviseur aussi lâche et collabo que les autres créatures : on lui refuse initialement son poste (en toute illégalité) ; la femme chef de la Division du Personnel Enseignant ne cesse de mentir (même par lettre recommandée ! le nouveau syndicat auquel s’adresse le professeur de maths le trahit ; le syndicaliste collaborant à son tour (autre salaud suffisamment servile pour passer à la hors classe très précocement après ses bons et loyaux services auprès de son maître le recteur) ; l’ancien boxeur, avec la complicité de la femme chef de la DPE du rectorat vient au lycée régional le jour de la prérentrée pour essayer de dénigrer le professeur de maths. Les médiateurs du rectorat ont aussi joué un rôle de lâches fort dégoûtants. L’année suivante le proviseur véreux part à la retraite  après son méfait et est remplacé par un autre, à la fois très narcissique et du genre garde-chiourme ; d’une lâcheté peu commune, il harcèle, obéit encore plus servilement à la hiérarchie, essaie de faire inspecter le professeur de maths le jour du décès de sa mère (c’est dire à quel point dans ce roman, certains fonctionnaires peuvent être des sous hommes…) ; le dit proviseur fait aussi des passe droit, favorisant des élèves pistonnés en arrachant des pages trop « vraies » de livrets scolaires ; il triche sur la réception d’une lettre recommandée avec la complicité de La Poste (les recteurs ont les bras longs dans le roman !) ; il essaie de vexer le professeur de maths lors d’un conseil de classe et se ridiculise ; mais il dévoile aux membres du conseil de classe le faux dossier constitué vingt ans auparavant et gagne à sa cause les enseignants présents qui, par grande lâcheté, refusent de témoigner de ce qui s’est passé ; un tel proviseur dans le roman, ne doit pas être considéré comme un simple pauvre type : j’appelle cela une véritable ordure, jalouse du courage du professeur harcelé et tentant de le faire « craquer ».

    • Le roman comporte bien sûr de nombreux autres détails et situations ! et l’on voit bien que les créatures malfaisantes sont bien les kapos et tortionnaires que les régimes totalitaires (socialo--communistes et nazis) recrutent pour torturer moralement.

    • Toute ressemblance éventuelle entre le roman et des faits réels serait voulue ; de même que si une personne se reconnaissait dans l’une des créatures pourries évoluant dans le roman et s’en plaignait, alors noms, dates, lieux faits et preuves seraient amplement cités. (Les originaux des dossiers gros, exhaustifs et précis ne sont pas conservés au domicile de l’auteur). 

       

     


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  • 1/3                                         LES COLLABOS DU CREPUSCULE 

      Avertissement :   aux âmes sensibles à l’expression « politiquement correct », je me permets de signaler que cette nouvelle, qui fait partie d’une série d’articles intitulée « Les collabos du crépuscule », risque de ne pas leur paraître « politiquement correcte ». Mais je voudrais que l’on sache que, vu l’entière vacuité de sens de la dite expression qui plaît aux hypocrites, ainsi que son origine des plus sophistes, c’est en parfaite conscience que je présente l’histoire et le texte dans des situations et un vocabulaire que certains pourraient trouver très crus.  Au  Diable lui même ne plaise ! 

    Certains individus (imaginaires bien sûr, hommes ou femmes) du roman sont tellement indignes, qu’il est statistiquement quasiment impossible de trouver des personnages ou situations identiques dans la réalité ; toutefois, si d’aventure, par une affreuse coïncidence, il arrivait que certains se reconnaissent dans certaines de ces créatures, alors c’est qu’ils auraient pleinement mérité d’être démasqués par le Hasard ; et qui sait si, par la même affreuse coïncidence, il n’y aurait pas des victimes ou témoins qui ne manqueraient pas d’ouvrir tout grand des dossiers (de plusieurs centaines de pages peut être…et au besoin conservés à l'abri chez des amis...) ? soulevant allègrement un tas de lièvres dans un vrai panier de crabes.   

    Ce roman, situé dans un pays imaginaire, sert d'une part de documentaire fictif à une plate forme de discussion sur le rôle et le contenu que doit avoir l'instruction de la jeunesse, et, d'autre part, de questions sur l'origine d'un fléau, ressenti en tous cas comme tel par nombre de gens, mais qui n'a jamais vraiment été analysé à fond: ce fléau n'est autre que l'apparition régulière et la subsistance, dans un grand nombre de pays et depuis la nuit des temps, d'individus qui dénoncent mensongèrement, qui courtisent, qui "s'inféodent" à un maître, jusqu'à parfois devenir hommes de main dans de basses besognes de meurtre ou de torture morale ou physique: en un mot comment serait il possible que des Sociétés qui se diraient civilisées pussent, d'une part donner une place de fonctionnaire (au comportement plus que délictueux) à de telles brebis galeuses, et d'autre part accepter une quelconque fanatisation des enfants, je dis bien des enfants, car ce sont eux et eux seulement qui, dans le futur, feront l'avenir auquel ils auront été bien préparés ou bien subiront un avenir sur lequel ils auraient été trompés. 

    Dans ce roman il est question, entre autre , de cinq proviseurs successifs d’un grand lycée : parmi les deux premiers, très dignes, bien à leur place dans leurs fonctions, l’un avait fait de son établissement un très grand lycée, d’un très bon renom ; l’autre avait continué la tâche de son prédécesseur, ne regardant que l’intérêt de l’Instruction Publique, et avait même eu le courage et l’honnêteté de refuser d’appliquer un ordre de politisation venant de sa hiérarchie. Quant aux trois proviseurs qui suivirent, moralement aux antipodes, ils s'étaient comportés comme des collabos corrompus par cette hiérarchie toute inféodée à la pensée unique et avaient agi bien vilement et bien lâchement. Parmi ces trois proviseurs le premier refusa, sur ordre, l’accès au lycée au fils d’un professeur harcelé politiquement par le rectorat ; le même proviseur fermait les yeux sur des détournements d'indemnités au détriment de certains professeurs et au profit d'administratifs véreux; le deuxième se vautra, sur ordre, dans des mensonges éhontés pour essayer d’empêcher le dit professeur d’accéder au poste qu’il venait d’obtenir dans le lycée ; et le troisième harcela un professeur, de manières diverses et, à l’occasion, avec l’aide tacite de collègues, témoins subornés, de toute évidence peureux et politiquement fanatiques.

    Mais le récit détaillé des faits inventés dans ce roman, dont les lignes précédentes ne sont qu’un infime résumé, ne sont là que pour inciter le lecteur à se poser des questions ; d'abord sur l'utilité du caractère obligatoire et public de l'instruction, et cela dans n'importe quel pays habituellement qualifié de démocratique, mais aussi sur l'utilisation qui pourrait être faite de l’Instruction Publique par certains groupes de pression. Quel devrait être le rôle d'une telle  

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    Institution quand elle est financée par le contribuable? Que faire si elle devenait nuisible et indécrottable?

    Une partie de mon roman parle de certains fonctionnaires au comportement crapuleux, du Ministère de l’Instruction dans une contrée imaginaire qui avait souffert du communisme et du nazisme ; ces individus se comportaient comme des gens indignes et déshonoraient leurs fonctions par des agissements méprisables, soit à partir de leur instinct d’obéissance aveugle et lâche aux ordres de la hiérarchie, soit à partir de leur esprit malsain au point de harceler pour le plaisir ; il faut dire que ce pays imaginaire sortant des deux occupations successives, communiste puis nazie, il restait comme toujours des nostalgiques de ces méthodes, collabos tout prêts à se faire engager, pour exercer leurs talents, par n’importe quel régime de pensée unique, dont le propre est, comme on le sait, d’engager des gens avec ou sans compétences comme « valets bons à tout faire », facilement manipulables et uniquement  tentés par une promotion de carrière qui leur aurait été impossible d’atteindre par manque de valeur personnelle ; en un mot des serviteurs prêts à tout, et dont l’instinct grégaire et le fanatisme leur cachaient l’existence même de l’honnêteté due par un fonctionnaire.  

    Verdi en disait des courtisans: «corteggiani, vil razza !», mais il y a une « race » encore pire :c'est celle des gens suffisamment bêtes et méchants pour faire et entretenir le mal sciemment; car si faire le mal est une chose, le faire (ou aider à le faire) sciemment et délibérément --  quitte à inventer des raisons de harceler --  en est une autre, qui dénote chez un individu une âme vile et méprisable, incapable même de se rendre compte de ce qu’est la dignité. 

    Alors d’un côté, dans ce roman, j’essaie de trouver des raisons à de tels comportements : complexes profonds ? une âme « mal née»? manque d’intelligence ? apparemment manque  de personnalité, manque d’envergure et manque de respect pour soi-même ; bien sûr sont à considérer aussi le caractère peureux, qui est fort reconnaissable dans le fébrile besoin d’être couvert par un maître lors de l’assouvissement des actes de vengeance haineuse contre ceux qu’ils pourraient jalouser pour leur dignité. 

    D’un autre côté j’invente des anecdotes dans l’Institution d’Enseignement de ce pays imaginaire, appelé Turpitudam,  pour supporter  l’analyse psychologique des harceleurs en général ; on peut y voir des syndicalistes en flagrant délit de trahison la plus dégoûtante ; un directeur d’Etablissement d’enseignement truquer le dossier d’un professeur ; un autre compléter ce truquage et, en se vautrant servilement dans le mensonge, refuser au dit professeur le poste qu’il venait d’obtenir légalement dans le lycée ; on y voit aussi tout un rectorat mentir, violer la loi, harceler, discriminer et exclure; un autre directeur mentir, tricher sur une LRAR avec la complicité de la distribution du courrier de ce pays imaginaire ; on y voit le même directeur, qui n était pas à une dénonciation mensongère près -- tout en étant en apparence très fier de lui et de son poste, et fier jusqu’au point malsain de la perversion narcissique --- , dévoiler le dossier truqué aux collègues ; le même directeur tenter de faire inspecter le professeur (en fin de carrière) le lendemain du jour du décès de la mère de ce dernier ; et ce comportement, beaucoup de Turpitudammais le trouvaient digne d’un être abject ; le même directeur encore, en obéissant servilement à sa hiérarchie, tenter d’exclure le professeur d’un conseil de classe et finir par se ridiculiser lui même en quittant un moment la salle! on y voit aussi ces deux directeurs accepter le truquage des notes et appréciations de certains élèves, dans le dos des professeurs, l'arrachage de pages compromettantes de livrets scolaires (pour un passe-droit!); le même directeur participer à la distribution de tracts insultant le Président de la République  (qui n'était pas du bord politique de la majorité des   

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    membres de l'Institution d'Education!) une semaine à peine après son élection; et  le directeur avait fort lâchement ensuite nié sa participation à la manigance alors qu'il avait été pris sur le fait!; etc… et j’en passe, de très long et extrêmement détaillé dans le roman (tellement, que je n’en finis pas de le compléter). Pour fixer les idées sur le niveau moral et intellectuel de ce proviseur, il faut dire qu'il usait, de concert avec la responsable rectorale de la DPE, d'un moyen supplémentaire de harcèlement qui consistait à tracer, sur les documents administratifs, une flèche manuscrite dirigée vers le nom du professeur discriminé et harcelé: quelle bassesse! et quelle honte pour leurs postes respectifs de fonctionnaires (même petits), qu'ils ne faisaient qu'usurper de toute évidence!

    Il y a dans ce livre une certaine recherche d’explication à la psychologie des harceleurs en général ; rappelant que perversion narcissique ou narcissisme pervers sont deux tares dues (comme expliqué par certains psychologues) à un « trou »dans leur personnalité, un manque sous leur carapace, qu’ils peuvent combler quand ils trouvent comme terrain de prédilection des gens qui sont sous leurs ordres ou sous leur directives hiérarchiques.

    Ce roman met aussi en lumière le caractère aussi vil qu’éternel des courtisans ; que ce soit sous les régimes royalistes ou fascistes (de gauche ou de droite), la société possède toujours son rebut, de même que tout rouage, ou tout mécanisme, possède sa crasse, ou sa gangue ou sa rouille, inhérente à son fonctionnement, ce qui justifie d’ailleurs un grand nettoyage de temps en temps : une société produirait elle ses propres déchets ? exactement comme les êtres vivants, mais ceux dont il est question ici n’ont pas l’air d’être quelque peu recyclables.

     Mais dites vous bien que,  si j’imagine, dans cette contrée, des créatures imaginaires qui, comme celles que l’on  trouve sous tous les régimes totalitaires (garde chiourmes, kapos), tentent de masquer leur infériorité humaine par leur supériorité hiérarchique, je ne veux pas pour autant laisser croire qu’il n’y a, dans ce pays là, aussi imaginaire soit il, que des gens capables de lâcheté, de sordide collaboration  ou d'actes dignes de tortionnaires en puissance, loin s’en faut. Cette vision serait trop attristante. 

    Aussi, sont montrés dans ce roman bien d’autres aspects qui peuvent, au contraire, donner espoir aux Turpitudammais, par la présence évidente de quelques administratifs intègres, ainsi que d’enseignants bien sûr, qui, tout à fait dignes, loyaux, travailleurs, efficaces, étaient fort appréciés par les élèves autant que reconnus par certains autres collègues intègres et courageux; mais ceux là ne constituaient qu'une faible partie de toute une organisation d'enseignement public à la solde des partisans de la pensée unique.  

    Il y est aussi exposé de quelle façon les régimes à pensée unique, que j’appelle régimes à fascisme doux, savent recruter leurs serviteurs parmi la lie morale de la Société en offrant à leurs kapos pouvoir, rémunération et avantages (souvent en parfaite illégalité) pour être assurés de leur obéissance servile.

     Les créatures viles imaginaires dont je parle sont là pour servir de support à l’évocation d’une montée du fascime (de gauche dans le cas du pays de Turpitudam) où tout est bon pour discriminer les véritables démocrates, et où l’endoctrinement sournois à l’Ecole est tellement présent qu’il finit par se trahir, ne serait ce que par de simples expressions utilisées par des enseignants turpitudammais cupides et bien pensants, comme celle-ci, trouvée dans la bouche et les livres officiels pondus par ces gens là : « l’élève doit s’approprier les connaissances » ; mais non ! les connaissances ne s’approprient pas, elles se partagent (et surtout en Société et au sein d’une Ecole qui se dit publique!) ; mais encore faut il savoir et vouloir partager…

    Enfin voilà  pour quelle engeance on en était arrivé sournoisement à faire payer le contribuable dans ce pays de Turpitudam, aussi incroyable --- car souvent ignoré --- que cela eût pu paraître.

     

     

     


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